Les membres de la Commission nationale de gestion des oeuvres sociales du secteur de l’Education nationale ont été élus, mardi, parmi les 114 candidats en lice pour les 9 postes à pourvoir.
L’opération qui s’est déroulée au niveau du Centre national de formation des personnels de l’Education d’El Harrach (Alger), sous la supervision du ministère de l’Education nationale, a permis l’élection des membres principaux et suppléants de la commission nationale.
38 candidats pour le cycle primaire, 35 pour le moyen et 41 pour le secondaires étaient en lice pour cette opération, sachant que la candidature à la commission nationale est réservée aux présidents des commissions de wilaya et à leurs vice-présidents élus le 29 janvier.
L’opération s’est déroulée dans de « bonnes » conditions et aucun « dépassement » n’a été enregistré, indiquent des sources syndicales ajoutant qu’après l’annonce des résultats il a été procédé à la réception des recours qui seront tranchés mercredi.
Les membres de la commission nationale sont répartis, en vertu de la décision ministérielle relative à la gestion des oeuvres sociales, selon le cycle d’enseignement, à raison de trois membres permanents pour le cycle primaire, trois membres permanents pour le moyen et trois membres pour le secondaire outre trois autres membres suppléants qui seront répartis sur les trois cycles.
Le mandat des membres de la commission est fixé à trois années. La commission nationale prend en charge toutes les questions liées aux oeuvres sociales du secteur de l’Education. Elle définit également les priorités s’agissant des dépenses de ces fonds au niveau national.
Le dossier de la gestion des oeuvres sociales des travailleurs de l’éducation avait suscité une grande polémique entre partisans et opposants du système de gestion centralisée des fonds. La question a été tranchée à travers le recours à un referendum qui a consacré la gestion centralisée de ces fonds. Les fonds des œuvres sociales gelés durant 2010 et 2011 sont estimés à 20 milliards de DA, rappelle-t-on.