Elaboration d’une nouvelle loi sur la recherche scientifique et le développement technique

Elaboration d’une nouvelle loi sur la recherche scientifique et le développement technique
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Ses priorités seront définies à partir des besoins de la Nation

C’est grâce à cette vision commune que l’Algérie pourra avoir une «action coordonnée  pour répondre aux grands défis de notre temps».



«Le département de la recherche scientifique songe à une «nouvelle loi sur la recherche scientifique et le développement technique en termes de stratégie nationale de recherche et d’innovation».

Cette déclaration a été faite, hier, par le professeur Hafid Aourag, directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique, à l’ouverture de la 81e session de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques tenu à Bou Ismail (Tipasa).  Cette stratégie, soutient-t-il, «concrétise les défis de demain». Quant à ses priorités, elles seront «définies à partir des besoins cardinaux de la Nation pour réaffirmer la valeur sociale de la recherche et de l’innovation». Aussi, il sera question de «renouer le dialogue entre les sciences et la société».

Confiant, le Pr Aourag dira que ce plan d’action «conduit à une dynamique permanente entre découvertes fondamentales et application technologique». Dans sa communication, le responsable affirme que le but principal de cette stratégie est de «dessiner le cadre global de ces échanges pour les cinq années à avenir en intégrant les perspectives à long terme».

Au cœur de cette loi, le MESRS compte remettre «la recherche et l’innovation au cœur de la société et de l’économie algérienne». Dans cette optique, l’universitaire fera savoir que ladite stratégie doit être le fruit d’une «large concertation» qui réunit les acteurs de la recherche académique et privée, du milieu associatif, de parlementaires et de représen- tants des ministères concernés. «C’est la Nation tout entière qui aura à tracer cette feuille de route du gouvernement en matière de recherche et d’innovation», note le Pr  Aourag.  C’est grâce à cette vision commune, poursuit-il, que l’Algérie pourra avoir une «action coordonnée pour répondre aux grands défis de notre temps».

Les pouvoirs publics «ont une volonté de mener, en toute transparence, la rénovation en dialogue. Cette méthode n’est pas aléatoire, mais elle «est cohérente avec les politiques menées dans d’autres pays». La tutelle se fixe un objectif de taille : préserver la recherche fondamentale et faire de la recherche technologique une composante stratégique de redressement économique avec une contribution pour le transfert des technologies.  Aussi, le Pr Aourag fait part de l’intérêt du ministère pour la «création de filières innovantes». Cette nouvelle politique, précise-t-il, concernera des domaines aussi précieux que «la lutte contre le réchauffement climatique, la transition et l’efficacité énergétiques ainsi que les bio et nanotechnologies».

Mieux, le département de M. Haraoubia promet de «redonner aux sciences humaines et sociales leur valeur».  Dans ce contexte, l’expert souligne que la recherche et l’innovation sont les seuls outils dont dispose notre société «pour construire le monde de demain». C’est sur ces deux principes, poursuit M. Aourag, que « la Nation doit se rassembler et s’investir pour que le progrès scientifique ne soit pas séparé du progrès social».

Dans sa communication, le conférencier insiste pour que les découvertes fondamentales soient transformées en innovation technologique ou appliquée. Cependant, cela demeure insuffisant. Que manque-t-il à cette innovation ? «Il faut que la société soit prête à accueillir le progrès scientifique et technique», explique le Pr Aourag, tout en mettant l’accent sur l’instauration d’un dialogue entre citoyens et scientifiques.

Fouad IRNATENE

Abdelmadjid Sidi Saïd, à propos de la nouvelle grille des salaires de la presse publique

«C’est juste une question de temps»

Interrogé en marge de la 81e session du Conseil exécutif de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques, le patron de l’UGTA a affirmé que les travaux de la première commission concernant la famille journalistique de la presse publique, sont finalisés. Cependant, affirme-t-il, «il reste à achever la grille des autres corps de ces organes». Selon M. Sidi Saïd, cette commission travaille d’une «manière intense. On attend qu’elle termine sa mission parce que l’éventail est plus large : il faut asseoir une grille et une référence professionnelle».

Autrement dit, ajoute notre interlocuteur, il sera question de «revoir toute la nomenclature des postes de l’ensemble de ces organes, et cela nécessite du temps». Une fois cette parenthèse refermée, il sera question de passer à l’élaboration des «fiches de paie à blanc pour pouvoir matérialiser les nouveaux salaires avant d’en arriver à la dernière phase durant laquelle les concernés toucheront leurs nouveaux salaires».

Interrogé  sur la date d’application de cette nouvelle grille, M. Sidi Saïd répond : «Il n’y pas une mauvaise volonté du côté des pouvoirs publics ni de ceux qui travaillent sur cette question. Nous sommes liés à une activité d’une autre commission». Avant d’ajouter : «La rétroactivité est déjà matérialisée, il n’y a pas lieu de s’inquiéter».

F. I.