Élaboration ds listes électorales du FLN,La grogne gagne Alger

Élaboration ds listes électorales du FLN,La grogne gagne Alger

La phase d’élaboration des listes électorales du Front de libération nationale pour les locales du 29 novembre suscite la colère des militants de la capitale.

La colère gronde au sein des mouhafadhas d’Alger. La direction du Front de libération nationale pourrait être confrontée à une nouvelle vague de contestation en cette phase de conception des listes de candidatures des élections communales et de wilaya du 29 novembre. De nombreux militants de la capitale dénoncent la procédure de sélection. «Abdelaziz Belkhadem a récemment signé une directive dans laquelle il est clairement précisé que les listes de candidatures des communes de plus de 100 000 habitants seront dressées par les mouhafedh ou par des commissions de wilaya. Il s’avère qu’à Alger, la totalité des APC se trouvent dans cette catégorie. Mais voilà, jusqu’à présent, ni les mouhafedhs et encore moins cette commission n’ont pu siéger pour sélectionner les futurs candidats. Face à ce vide organique, c’est la direction du parti qui se charge de l’étude des dossiers», explique un élu de la wilaya d’Alger qui a requis l’anonymat. Selon lui, cette phase de sélection ne répond plus aux normes arrêtées précédemment — déjà très contestées — par la direction du FLN. «Aujourd’hui, tous les militants du parti savent que les candidats en premières positions sur les listes sont sélectionnés par Abdelaziz Belkhadem. D’ailleurs, il porte une attention particulière à certaines communes de la capitale. C’est notamment le cas d’Alger-Centre, qu’il tient absolument à récupérer, Hydra, El Biar, El Mouradia ou encore Bir-Mourad-Raïs», note notre interlocuteur. L’élaboration de la liste de candidats pour l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger serait également du ressort exclusif du secrétaire général du Front de libération nationale. «Il faut s’attendre au pire lorsque la composante de ces listes sera rendue publique. Les nombreux mécontents pourraient rejoindre les rangs du Mouvement de redressement. Le pire est à venir», prévient cet élu d’Alger.