A.Ouélaa

En ce sens, dira le wali d’El Tarf, des mécanismes spécifiques seront mis en œuvre pour booster justement ce développement qui n’aura que des répercussions bénéfiques sur les populations de ces zones. Il s’agit d’une mise à niveau de ces espaces afin de réunir les conditions idoines dans le transport, avec la construction de routes, l’AEP, le gaz qui est aux portes de la Tunisie et autres structures nécessaires. Il est prévu une baisse significative dans les prix du foncier et une exonération sur les impôts sur 10 ans. De quoi donc attirer de potentiels investisseurs pour la création de PME et PMI versées essentiellement dans la transformation par exemple du bois puisque El Tarf est une région forestière.
Selon le wali, il s’agira surtout de développer ces régions à vocation agro-pastorale en favorisant l’élevage et l’apiculture, sans oublier les plantes médicinales, les huiles et tout ce qui peut constituer une plus-value. L’achèvement de l’autoroute Est-Ouest d’ici la fin de l’année 2019 aura un impact indéniable sur le plan socio-économique puisqu’elle parviendra à la limite du territoire tunisien du côté de Khenguet Aoun, en attendant sa jonction avec l’autoroute tunisienne à partir de Djendouba.
Pour rappel, la zone frontalière d’El Tarf qui s’étend sur presque 90 km compte plus de 80.000 habitants répartis sur 08 communes, soit 22% de la population de la wilaya d’El Tarf.