El Tarf: Sit-in pour la réouverture d’une station de contrôle technique pour véhicules

El Tarf: Sit-in pour la réouverture d’une station de contrôle technique pour véhicules
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Les 8 pères de famille qui travaillent pour le compte d’un opérateur privé propriétaire d’une station de contrôle technique de véhicules légers et utilitaires sis dans la commune d’Aïn El Assel ont organisé, hier matin, un sit-in de protestation devant le siège de la direction des transports de wilaya.

Les travailleurs dénoncent la fuite en avant du directeur de ladite direction quant à la prise en charge de leur problème et qui a trait à la réouverture de ladite station de contrôle qui constitue de surcroît leur gagne-pain.

En effet, joint par téléphone, le propriétaire a été catégorique quant à «l’ignorance des lois régissant le secteur» par le directeur de wilaya qui selon lui «a mal interprété les textes concernant les motifs de la suspension des deux lignes de contrôle, celle du poids léger et l’autre du poids lourd.

Certes, les anomalies du catalyseur ont été constatées sur la ligne des véhicules légers alors que celle des poids lourds n’est pas assujettie à ce test de catalyseur. Ce qui est une aberration de taille quand on suspend les deux lignes au lieu d’une seule, et ce, pour une durée de 6 mois. Nous sommes actuellement suspendus depuis 1 mois et c’est un véritable calvaire. Mme le wali a refusé de me recevoir pour exposer mon cas.

Cependant, nous avons formulé un recours mais en vain». De son côté, le directeur des transports a affirmé que «le propriétaire peut formuler un recours, lequel sera étudié en présence des responsables de l’Enacta (Entreprise nationale de contrôle technique automobile)». «Nous n’avons fait qu’appliquer la loi, vis-à- vis des griefs formulés par l’Enacta et nous avons adressé au préalable et à plusieurs reprises des mises en demeure au propriétaire pour qu’il se conforme aux exigences techniques et humaines légales de contrôle déléguées, par ailleurs, par les pouvoirs publics. Nous ne pouvons pas être contre une solution qui va dans le sens de l’intérêt général».

Quoi qu’il en soit, cette affaire cache plusieurs zones d’ombre.