Sous d’autres latitudes, le mot célérité aurait la signification que lui a réservée le dictionnaire Larousse.
Enfin, c’est cela la logique. Mais à Algérie Télécom, on semble donner une autre signification à ce mot qui devrait en principe qualifier ses prestations et ses services.
Pour dire que cela est toujours en principe, car la réalité pour l’Actel Ibn Rochd est tout autre.
Ce sont des interventions menées à pas de tortue, un accueil à la limite de la correction et un service qui ternit l’image de l’entreprise qui se veut citoyenne, respectueuse de ses engagements envers sa clientèle, résolument tournée vers l’avenir et prête à relever les défis des Ntic.
L’Actel Ibn Rochd semble être régie par d’autres lois que celles imposées par la tutelle. Les agents n’en font qu’à leur tête et ne semblent guère se soucier des obligations contractuelles envers la clientèle. Un abonné qui paye régulièrement ses redevances téléphoniques a eu la désagréable surprise de vérifier à ses dépens que le mot célérité, bon accueil et disponibilité ne sont pas le fort des agents de cette agence.
Ce client a signalé un dérangement depuis le 28 août dernier. Outre un appel vers le 12, il s’est déplacé en plein mois de Ramadhan à l’agence, où il a du ruser pour accéder à l’administration. «Ces messieurs ne voulaient pas être dérangés par le temps de canicule et de jeûne qui régnaient à cette époque.
Ils avaient chargé les agents de sécurité de rabrouer tous ceux qui venaient pour une réclamation. Je me suis présenté chez une dame qui a appelé un agent pour lui demander de programmer pour le lendemain une intervention pour réparer ma ligne. C’était comme si elle l’avait chargé de la plus contraignantes des corvées.
Le lendemain, j’ai attendu l’arrivée des agents qui ne sont pas venus. Je les ai relancés par le biais du 12 et à ce jour, ils continuent d’ignorer mon cas. C’est comme si mon numéro a été porté sur une liste noire. Je n’ai rien fait, tout ce que j’ai demandé est de rétablir ma ligne de téléphone», dira-t-il.
Et pour corser encore plus le sombre tableau que se taille l’Actel Ibn Rochd, un agent a été dépêché la veille de l’aïd dernier pour dépanner la ligne d’un voisin de ce client. « Dans ses manipulations, il m’a coupé la tonalité. Je le lui ai fait savoir, mais il n’a pas voulu réparer cette anomalie.
Depuis, j’ai signalé ce dérangement au 12 que j’ai relancé une dizaine de fois, j’ai adressé un émail à la DOT Est, une copie à la direction générale et une autre à la direction régionale, mais rien n’y fit. Je suis toujours déconnecté et ma ligne est sans tonalité. Je suis sûr que je fais les frais des représailles d’agents qui sont en train de ternir l’image de l’entreprise.
C’est de mon droit de réclamer et de revendiquer le droit de disposer de la ligne de téléphone et de ma connexion Internet que je paye régulièrement. Ce n’est apparemment pas l’avis des responsables de l’Actel Ibn Rochd, dommage», dira notre interlocuteur.
Mieux encore, un client a payé son abonnement WLL depuis le 3 octobre dernier et à ce jour il attend que les messieurs de cette agence daignent activer sa ligne.
Cette histoire rappelle étrangement celle de la clinique Ibn Sina qui se retrouve coupée du monde depuis plus de huit mois. Cette dernière qui est au service du citoyen a multiplié les réclamations, mais sans obtenir satisfaction et à ce jour, ses deux lignes de téléphone et son fax restent muettes et sans tonalité. Alors, Algérie Télécom, le bon choix, est-ce le bon slogan ?
Nazym B