A. Ouélaa
Ce dernier, stratégique à plus d’un titre, à vocation essentiellement commerciale, avec un flux considérable de camions, semi-remorques et autres moyens de transport, auxquels s’ajoutent les voyageurs des deux côtés de la frontière, a été doté d’un scanner en 2012 dont l’apport, en matière de contrôle et de lutte contre tout ce qui est prohibé comme produits, équipements non déclarés et transitant par ce poste, est resté inopérant à cause du stabilisateur. Cet équipement est destiné à protéger le scanner contre les coupures de courant et les fortes tensions, une sorte de bouclier que les services des douanes ne pouvaient acquérir. C’est désormais chose faite avec l’arrivée du nouveau directeur des douanes de la wilaya d’El Tarf, M. Bendjelloul Badreddine, qui nous a déclaré que le maire de la commune d’El Ayoun a pris en charge cette doléance en dotant ce scanner d’un stabilisateur qui a coûté 62 millions de cts. Il est utile de rappeler que les moyens manquent encore aux douaniers en poste à El Ayoun et à Oum Théboul comme les chiens pour renifler la drogue, un espace adéquat pour la visite et le contrôle des bagages douteux.
Les douaniers, dont la mission essentielle est de protéger l’économie nationale de tout ce qui peut lui nuire ou lui porter atteinte, continuent à défaut d’informations à se fier à leur flair pour déjouer les tentatives illégales des trafiquants de tout bord.
