L’Université Chadli-Bendjedid était en ébullition, la matinée de mardi dernier, où à l’appel des organisations estudiantines, au nombre de six, une grève a été déclenchée pour faire aboutir une plateforme de revendications. Il s’agit, selon des représentants de ces étudiants, de revendications pédagogiques liées principalement au passage en master et autres griefs liés à l’évaluation des étudiants dont certains estiment avoir été lésés par certains enseignants ou leurs départements qui les auraient empêché d’avoir leur master après deux années d’études pour rien. Sur place, au niveau de ce campus, une dizaine de banderoles étaient déployées par ces mêmes organisations qui ont carrément bloqué l’accès au bloc administratif dont le bureau du recteur. Sur ces banderoles, on pouvait lire, entre autres, «Non à la marginalisation des étudiants», ’Non à la hogra », «Les directives du ministère bafouées» ou «Non au parti pris de l’administration». Cette grève, comme constaté sur place, n’a pas tellement influé sur le déroulement des cours et son suivi était mitigé. Contacté, le recteur, en passe de tenir une réunion avec tous les concernés dont les représentants des étudiants au niveau de la bibliothèque centrale, n’a pas répondu. Mais le vice-recteur de la pédagogie que nous avons abordé au moment où il s’apprêtait à prendre part à cette réunion, qui se poursuit toujours à l’écriture de ces lignes, nous a déclaré que certaines revendications sont légitimes et d’autres non
par A. Ouelaa
