El Qods: réunion ministérielle de la Ligue arabe pour examiner les derniers développements

El Qods: réunion ministérielle de la Ligue arabe pour examiner les derniers développements

LE CAIRE – Les ministres des Affaires étrangères des Etats de la Ligue arabe vont se réunir jeudi en session extraordinaire pour examiner les derniers développements autour d’El Qods suite à la décision du président américain, Donald Trump, de considérer la ville sainte comme capitale d’Israël.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, prendra part au Caire à la session au niveau ministériel consacrée à l’examen des derniers développements suite à la décision unilatérale de l’administration américaine de considérer d’El-Qods comme capitale d’Israël.

Dans une récente déclaration, M. Messahel avait indiqué qu’il s’agit de voir les résultats du Comité chargé de réfléchir à une stratégie non seulement pour essayer de préserver la caractère international de la Ville Sainte mais également pour préserver le caractère tel que défini par les  résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Cette deuxième réunion ministérielle du genre consacrée à la question d’El-Qods intervient après l’annonce de la décision américaine qui a été rejetée par le communauté internationale à travers la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 21 décembre 2017.

Le Conseil ministériel extraordinaire de la Ligue arabe, auquel avait pris part M. Messahel le 9 décembre 2017, avait adopté une position ferme à l’égard de la décision américaine qualifiée par l’Algérie de violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de la légalité internationale et d’entrave à la relance du processus de paix.

Les chefs de diplomatie de l’organisation panarabe avaient alors appelé Washington à annuler cette décision, affirmant que les Etats-Unis se sont « retirés comme parrains et intermédiaires du processus de paix » au Moyen-Orient.

La décision de transférer l’ambassade américaine à El Qods occupée et de considérer la ville sainte comme capitale Israël, annoncée en décembre par  le président américain Donald Trump, avait provoqué une vague de mécontentement dans le monde arabe.

Rompant avec la ligne de la diplomatie internationale et des décennies de prudence américaine sur un dossier potentiellement sensible, M. Trump avait décidé de cosidérer El Qods le 6 décembre comme capitale d’Israël.

La communauté internationale n’a jamais reconnu El Qods comme capitale d’Israël, ni l’annexion de sa partie orientale conquise en 1967 et considère que le statut final de la ville devra être négocié.