Le chef terroriste Abderezak El Para, alias Amari Saïfi est sous mandat de dépôt depuis lundi dernier.
C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Tayeb Belaïz, en marge de la cérémonie présidée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en l’honneur des femmes tenue au Palais des nations, Club des pins, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Abderezak El Para avait été capturé au Tchad en 2004, à la suite d’affrontements armés avec les forces militaires de ce pays ; il allait être ensuite extradé en Algérie, via la Libye.
«Bien entendu, puisqu’il a été capturé sans qu’il se repentisse et perd les avantages offerts par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale», a souligné le ministre de la Justice. Le terroriste responsable de plusieurs massacres d’agents des services de sécurité est cité dans plusieurs procès liés au terrorisme tout comme il a fait l’objet de plusieurs condamnations à ce sujet.Tayeb Belaïz a ensuite évoqué le cas d’un autre chef terroriste, Hassan Hattab, pour faire savoir aux journalistes présents à Club des pins que le fondateur et « émir » du groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc), aujourd’hui Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu’il était placé en résidence surveillée. Par ailleurs et sur un autre sujet, le ministre de la Justice a affirmé qu’une enquête a été diligentée afin d’élucider l’affaire opposant certains magistrats à l’inspecteur général. Les juges l’accusent d’avoir proféré « des menaces, des intimidation, des humiliation et des pressions à leur encontre ».
Ils lui reprochent aussi de s’immiscer dans leur travail ». Il faut dire que cette affaire a provoqué une véritable polémique au sein de la corporation. Le ministère de la Justice, prendra, dira-t-il, des dispositions nécessaires en fonction des résultats de l’enquête qui seront connus le jeudi prochain.
Rebiha Akriche