J. Boukraâ

La surcharge des classes et l’éloignement des établissements scolaires est un problème à prendre au sérieux. Cette tension sur les infrastructures n’est pas créée par une carte pédagogique qui n’a pas bien réparti les élèves mais par le manque de structures dans les nouvelles cités qui reçoivent des centaines de familles relogées.
Pour faire face à cette situation à la fin 2017, le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a donné instruction pour la création d’une cellule d’urgence, chargée spécialement du lancement et du suivi des projets de réalisation d’écoles et de lycées, en attente. Seize établissements scolaires avaient été réceptionnés lors de la rentrée scolaire 2018/2019 et le nombre devra passer progressivement à 35 établissements, au cours de cette année scolaire surtout à travers les nouvelles cités d’habitations comme les cités qui verront, prochainement, des opérations de relogement, dont 5 groupes scolaires aux cités 700, 500 et 3.000, 3.100 et 2.500 logements à Oued Tlélat et les autres dans les cités des 1.600 et 2.000 logements promotionnels publics (LPP), dans la commune de Bir El Djir, dans les cités 1.200 et 1.500 logements AADL, au site 4 de la commune d’Es Sénia, à Hai Rahma de Misserghine, à douar Naib de Boutlélis et la cité 200 logements LPP de Sidi Chahmi.
Pour rappel, le secteur de l’Education de la wilaya s’est doté, pour l’année scolaire (2017-2018) de 4 établissements dont 3 groupes scolaires et 3 lycées. Le secteur dispose, dans la wilaya d’Oran, de plus de 800 établissements scolaires, dans les 3 paliers, accueillant un effectif total de 365.000 élèves. Ils sont implantés dans les nouvelles cités.
