Côté style et arrangements musicaux, le nouvel album d’Ihtrene va fusionner les rythmes et chants chaouis avec le rock, la pop ou encore le jazz comme dans le morceau Ouchen (le loup). Avec ses neuf pistes, entièrement chantées en tamazight dans sa variante chaouie, le groupe d’Oum El-Bouaghi passe de ses propres compositions au répertoire (revu) de Aïssa El Djarmouni, en passant par des berceuses et des chants traditionnels de la région des Aurès.
El Mahfel (la fête) est le titre du nouvel album du groupe Ithrene (le troisième de sa carrière). Le guitariste Mohsen Ferrah, ses frères et ses potes, à travers ce nouveau produit, restituent l’ambiance des grandes fêtes populaires, mais avec une touche «moderne», comme dans les morceaux El Mahfel ou Acha Bouya (Que s’est-il passé mon père ?). Le groupe chaoui explore également le chant des rahaba dans Adhrer Loures (Les montagnes des Aurès).
Idhali (hier) est une ballade, chantant un amour impossible. La chanson Dorth fellam (la roue tourne) est un petit retour au rock des années 1980. El Fouchi (le fusil) chante la fierté des Chaouis, la gloire des Aguelid (rois) de la Numidie et la soif de liberté des ancêtres comme Massinissa, Jugurtha ou encore la Kahina.
Côté style et arrangements musicaux, le nouvel album d’Ihtrene va fusionner les rythmes et chants chaouis avec le rock, la pop ou encore le jazz comme dans le morceau Ouchen (le loup). Avec ses neuf pistes, entièrement chantées en tamazight dans sa variante chaouie, le groupe d’Oum-El-Bouaghi passe de ses propres compositions au répertoire (revu) de Aïssa El Djarmouni en passant par des berceuses et les chants traditionnels de la région des Aurès.
Outre les trois frères Ferrah (Mohcen, Yazid et Rabah), le chanteur du groupe, le batteur Hassen Khoualef et le saxophoniste Mehdi Djama ont également participé à l’enregistrement de l’album El Mahfel (éditions Padidou).
Fondé en 1992, le groupe Ithrene, qui ambitionne de donner un habillage contemporain à une musique traditionnelle par un grand enrichissement instrumental, a déjà édité Imazighen en 1993 et New Tindi (Belda Diffusion) en 2011, en hommage au musicien targui Othmane Bali, disparu en 2005.
