Des dizaines de citoyens de la commune d’El Maamoura, une soixantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de Bouira, ont protesté dimanche, afin d’interpeller les autorités publiques, à leur tête le premier magistrat de Bouira, sur leurs conditions de vie, qu’ils qualifient de “misérables’’.
Selon les protestataires, leur commune, semble avoir été “oubliée” par les autorités publiques et ce, à tous les niveaux. “Notre municipalité n’enregistre aucun signe de développement urbain’’, a-t-on indiqué.
La population se dit livrée à elle-même, et délaissée par ses élus locaux. Il est vrai, qu’El Maâmoura est l’une des communes de la wilaya la moins lotie en matière d’aménagement urbain et d’infrastructures publiques. “On est marginalisés par l’État’’, dira un des manifestants.
“Quand je vois d’autres communes de Bouira et que je les compare à la nôtre, je me dis qu’il y’a quelque chose qui ne tourne pas rond ! Voyez par vous-même. On vit dans le dénuement et la précarité la plus totale !’’, s’exclamera-t-il. Les principales revendications de ces citoyens tournent autour de l’aménagement urbain, le raccordement au réseau d’AEP et le gaz naturel, dont le projet a été inscrit dans le cadre du programme complémentaire et qui n’a pas été totalement achevé.
D’ailleurs, à propos de l’électricité, un habitant soulignera que les services de la Sonelgaz ont été alertés, à maintes reprises, des dysfonctionnements à répétition. “On a adressé une requête au SDC, expliquant la situation, toutefois, aucune réponse ne nous a été délivrée à ce jour !’’, regrettera notre interlocuteur.