El Hadj Tahar Boulenouar porte- parole de l’UGCAA : «30% des produits soutenus sont destinés au trafic»

El Hadj Tahar Boulenouar porte- parole de l’UGCAA :  «30% des produits soutenus sont destinés au trafic»

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Constantine à l’occasion de l’installation du bureau de wilaya de la commission nationale des boulangers , le porte parole de l’Union nationale des commerçants et artisans El Hadj Taher Boulanouar a déclaré que 30% des produits essentiels soutenus par l’Etat comme la farine , l’huile et la poudre du lait sont destinés au trafic notamment à travers les frontières.

Pour cela, le conférencier par le biais de l’UGCAA demande une révision de la politique entreprise par l’Etat afin d’assurer une meilleure prise en charge des commerçants et barrer ainsi la route aux spéculateurs et trafiquants du marché parallèle. Il notera également que les commerçants de gros vendent à des prix exagérés dés fois le double du prix fixé par l’Etat.

Ce qui rend l’équation prix de revient –prix de vente impossible à équilibrer pour le simple artisan. L’occasion a été propice pour M. Boulanouar de rappeler qu’en absence de lois rigoureuses en matière de vente des produits a permis la multiplication des marchés noirs.

De son coté, le président de la commission nationale des boulangers Mr Maamar Andour a souligné que plus de 2000 boulangeries ont été fermés depuis 2005 à cause des nombreux problèmes que connait le boulanger et surtout les dettes cumulés menaçant prés de 20 000 boulangers sur le territoire national. Abordant le sujet d’une éventuelle grève, le président de la commission a affirmé le contraire car la porte des négociations est toujours ouverte avec le ministère du commerce.

Les artisans boulangers demandent au “gouvernement de trouver rapidement des solutions à leurs préoccupations liées principalement à la garantie d’une marge bénéficiaire des boulangers de 20% environ, à travers la réduction du prix de la farine (matière première pour la fabrication du pain), de 2 000 DA le quintal à 1 500 DA, et l’augmentation du prix du pain à 12 DA.

M.E.H.