En visite de travail et d’inspection ce jeudi dans la wilaya de Bouira, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, sans trop s’attarder sur la crise qui secoue le parti du FLN auquel il appartient, et tout en rappelant qu’il était là en tant que ministre de la République dans un cadre professionnel, n’en a pas moins répondu à la question relative à la dernière sortie de Belkhadem qui avait qualifié les meneurs de la fronde qui est menée depuis plusieurs semaines, de «personnes qui veulent mordre la main qui les nourrit».
Ainsi et justement sur ce point-là, le ministre à qui nous avons réitéré cette sentence, semblait très remonté contre le SG du FLN. M. Khaldi dira que son parcours universitaire et son abnégation dans le travail surtout au service de son pays en général et de l’Université algérienne en particulier, sont là pour attester de ses compétences. Selon lui, il n’y a qu’une seule personne à remercier et c’est Son Excellence, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui a mis toute sa confiance en lui et pour lequel il voue fidélité et abnégation. Quant à Belkhadem et là, il lui envoie des fléchettes sans le nommer, il nous dira à ce propos en nous répondant directement : «Tu m’as posé la question sur celui qui m’accuse d’avoir mordu la main qui me nourrit. Je t’ai répondu que moi, je n’ai jamais mordu la main de personne. Ce n’est pas moi qui avais cherché à éliminer un couplet de l’hymne national relatif à la France et ce n’est pas moi qui ai envoyé des gens rencontrer Ehud Barak», dira-t-il , tout en refusant de parler de la crise qui secoue le FLN, en nous renvoyant à M. Kara Mohamed-Seghir, porte-parole du mouvement de redressement du FLN, qui était présent dans la salle en tant que député de Bouira.
Y. Y.
