El-Ghazi épaule Benghebrit

El-Ghazi épaule Benghebrit

Mme Benghebrit vient de recevoir un appui de taille en la personne du ministre du Travail dans son bras de fer avec les 1500 enseignants contractuels.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, est venu hier à la rescousse de sa collègue de l’Education nationale Mme Benghebrit aux prises depuis plus d’un mois avec le collectif d’enseignants contractuels qui exigent le recrutement direct sans passer par un concours comme l’exige la loi sur la fonction publique.

Selon le ministre du Travail tout recrutement « exige un concours conformément aux lois en vigueur », dit-il évoquant l’affaire des enseignants contractuels.

Le ministre a précisé que la participation au concours pour bénéficier des mesures d’intégration dans le monde du travail « concerne toutes les catégories, à l’instar de tous les secteurs, et ce dans le cadre de la justice sociale et conformément aux lois de la République ».

El Ghazi n’a pas manqué de rappeler, dans le même sillage, que la ministre de l’Education nationale avait évoqué cette question avec « sagesse » et qu’elle traitait le dossier par le « dialogue » en coordination avec les parties concernées et les syndicats du secteur.

La ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, avait précisé hier lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats des négociations avec les enseignants contractuels, que larevendication d’intégration directe sans condition est « impossible », appelant les enseignants protestataires à participer au concours de recrutement prévu le 30 avril, d’autant plus que l’expérience professionnelle sera valorisée.

Alors que les enseignants contractuels continuent leur mouvement de protestation revendiquent l’intégration « sans conditions » dans la Fonction publique et sans avoir à passer le concours national. Elle a affirmé que la majorité des enseignants contractuels ont été recrutés « par voie de piston »avant de tenir pour responsable une certaine presse d’avoir donné des dimensions à un conflit qui n’en a pas.

Benghebrit a réitéré que leur demande de régularisation est contraire aux lois de la République tout en leur reprochant d’avoir refusé le dialogue avec ses émissaires dépêchés sur les lieux de leur rassemblement à Boudouaou depuis plusieurs jours.