Exaspérés et déçus par l’immo bilisme de certains chefs d’établissements scolaires, et face à la recrudescence inquiétante des accidents de la circulation aux abords immédiats des structures éducatives, notamment les centres d’handicapés mentaux et physiques, situées sur le boulevard Brahim BELHOUARI, de nombreuses associations de parents d’élèves montent au créneau pour interpeller les élus locaux communaux sur la nécessité de procéder à la pose de ralentisseurs sur les principales voies de circulation qui passent devant les écoles. En effet, il a été enregistré, depuis le début de cette rentrée scolaire, pas moins d’une vingtaine d’accidents de la circulation dont ont été victimes des écoliers en bas âge.
Des drames fréquents se sont produits devant les écoles, sur les avenues et boulevards périphériques, dont notamment la plus meurtrière, celle de la double voie express, passant devant le tribunal et le marché hebdomadaire aux légumes qui relie le quartier Sid Hadj Bahous à la cité Graba et au centre-ville. Des chauffards qui s’en donnent à cœur joie en appuyant sur l’accélérateur, sans même se soucier de la vie d’autrui, et plus particulièrement des enfants en bas âge. Des élèves ont laissé la vie sur ces artères proches des écoles primaires et CEM et même les policiers placés en faction devant ces écoles sont dépassés par le flux et le nombre incessant de véhicules qui empruntent ces voies.
par Hadj Mostefaoui
