Egypte : un élève de 12 ans battu à mort par un enseignant

Egypte : un élève de 12 ans battu à mort par un enseignant
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Un écolier âgé de 12 ans est décédé, hier en Egypte, après avoir été violemment battu par un enseignant, ont annoncé les autorités, à l’heure où la maltraitance des enfants prend des proportions inquiétantes dans ce pays. L’écolier, en classe de CM2 dans un établissement du Caire, est mort dimanche, «après avoir été battu la veille par un enseignant», a annoncé le ministère de l’Education nationale dans un communiqué. Le ministère a indiqué, par ailleurs, avoir suspendu l’enseignant et ouvert une «enquête urgente», sans préciser les motifs de l’instituteur.

Le corps de l’écolier porte les marques d’une blessure au crâne, a indiqué le directeur du département médico-légal, Hicham Abdel Hamid, précisant que l’enfant est mort d’une hémorragie cérébrale. Les châtiments corporels sont monnaie courante dans les écoles égyptiennes, où la négligence des autorités a également entraîné, fin 2014, la mort d’au moins deux enfants, qui ont péri dans des accidents dus à des équipements en mauvais état. En septembre dernier, le directeur d’un orphelinat au Caire a été condamné à trois ans de prison pour avoir brutalisé des mineurs. Une vidéo sur internet le montrait en train de battre des enfants, qui s’enfuyaient en hurlant. Entre début 2014 et fin octobre, les violences sur les enfants ont augmenté de 55% par rapport à la moyenne des trois années précédentes.

Etats-Unis : un bébé miraculé

♦ Un nourrisson a survécu miraculeusement douze heures dans un froid glacial près de sa mère morte dans une voiture tombée d’un pont dans une rivière de l’Utah (ouest des Etats-Unis). Un pêcheur a trouvé samedi une petite fille âgée de 18 mois près de sa mère décédée dans une voiture, tombée sur le toit dans un endroit peu profond de la rivière.

LG Algérie

Tanzanie : ils coupent la main d’un enfant albinos

Des agresseurs ont attaqué un enfant albinos de six ans et lui ont coupé la main, dernier acte de violence en date contre les albinos de Tanzanie. L’enfant, Baraka Cosmas, dormait avec sa mère dans le village de Kipenda, dans la région de Rukwa, dans le sud-ouest du pays, quand les assaillants ont surgi chez eux tard samedi soir, a raconté le chef de la police régionale. «Les bandits ont maîtrisé la mère de l’enfant, Prisca Shaaban, et l’ont battue violemment quand elle a refusé de leur remettre son garçon», a ajouté le policier. «Les agresseurs ont ensuite utilisé des machettes pour couper la main droite du garçon puis se sont enfuis». La mère et l’enfant sont actuellement hospita-lisés. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, les albinos sont victimes de croyances attribuant des vertus magiques à des parties de leur corps utilisées par des sorciers et des guérisseurs. Selon ces superstitions, les organes d’albinos  portent bonheur aux hommes politiques, aux pêcheurs ou aux chercheurs de minerais. Le 2 mars, le président tanzanien, Jakaya Kikwete, avait pourtant promis de «prendre toutes les mesures» pour faire cesser ces attaques. Il avait alors parlé d’actes «inacceptables» qui «sont une honte pour des gens civilisés et qui  croient en Dieu».

Rabat : pour la parité hommes-femmes

Près de 10 000 personnes ont manifesté, hier dimanche, à Rabat, au Maroc, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, réclamant notamment la mise en œuvre plus rapide de la Constitution de 2011, qui appelle l’Etat marocain «à œuvrer pour la parité». Répondant à l’appel d’un collectif baptisé «Parité et démo-cratie», les  participants à cette marche nationale, dont de nombreuses femmes et des  responsables de partis d’opposition, ont convergé dans le calme vers le Parlement, en scandant notamment des slogans critiques à l’égard du chef du gouvernement, l’islamiste Abdelilah Benkirane, a constaté un journaliste de l’AFP.  «Révisons nos lois discriminatives à l’égard de la femme !», ont-ils notamment proclamé. «Par cette marche, nous voulons prouver au monde que les femmes marocaines  sont des militantes qui n’hésitent pas à répondre présent sur le terrain», a  déclaré à l’AFP Amina Sabil, une des organisatrices, membre du collectif. «Nous dénonçons le recul enre-gistré dans le domaine des droits des femmes  ces dernières années», a, pour sa part, clamé la présidente de la Fédération de  la Ligue démocratique pour les droits des femmes, Fouzia Assouli, citée par l’agence MAP.

Iran : dix mariages suivis de dix divorces !

Une jeune Iranienne est poursuivie pour escroquerie après s’être mariée puis avoir divorcé dix fois en moins de deux ans, en touchant à chaque fois une compensation financière prévue par la loi, a rapporté, hier, le quotidien Iran. Selon le journal, la jeune Iranienne obtenait à chaque divorce entre 100 et 110 pièces d’or, soit environ 30 000 dollars. Et conformément à la loi, dans la mesure où le mariage n’était pas officiellement consommé, elle obtenait de la justice le droit d’effacer le nom de son ex-mari de son livret personnel d’état civil. Etonnés de ses nombreuses visites, les ser-vices de l’état civil ont finalement alerté le parquet de Téhéran. La jeune fille, âgée de 20 ans et dont l’identité n’a pas été révélée, rencontrait des fils de bonne famille dans des soirées et exigeait le mariage après quelques rencontres. Mais, au soir de la noce, elle refusait de s’installer chez son époux, exigeant de toucher une part du douaire («mehrieh» en persan), une somme traditionnellement payée par le futur mari en pièces d’or. «Je n’ai rien fait d’illégal. Je ne sais pas pourquoi je dois répondre»,  a-t-elle déclaré au juge d’instruction qui a engagé contre elle des poursuites pour escroquerie et mariages frauduleux.

Colombie : et vive la vie !

Des milliers de Colombiens ont fêté, hier, la Journée internationale de la femme, avec une «marche pour la vie»,  affichant l’espoir de parvenir à la paix dans ce pays en proie à plus d’un demi-siècle de conflits armés. Les manifestants ont défilé à Bogota et dans d’autres villes du pays, à l’occasion d’un appel relayé aussi par la diaspora colombienne en Amérique  latine, comme à Buenos Aires ou Mexico, ainsi que dans des métropoles internationales comme Londres, Pékin, Paris, Melbourne, New York. «Vive la vie, vive la vie ! «a scandé la foule dans la capitale  colombienne, où le président Juan Manuel Santos s’était joint au cortège, avec  le maire Gustavo Petro et le procureur général de Colombie, Eduardo Montealegre, a constaté un journaliste de l’AFP. Ce n’est pas une marche politique, ce n’est dirigé contre personne, c’est une marche pour une bonne cause. Je serais venu qu’il y ait eu 20, 10 ou deux  millions de personnes», a lancé le chef de l’Etat, artisan de négociations de paix ouvertes depuis novembre 2012 avec la guérilla des Farc, acteur clé du conflit colombien. Le plus vieux conflit d’Amérique latine a fait quelque 220 000 morts et  plus de 5 millions de déplacés, selon des chiffres officiels, mêlant l’armée à des guérillas communistes, des milices paramilitaires d’extrême droite et des  bandes criminelles.

Abou Dhabi : tour du monde historique pour l’avion Solar

L’avion Solar Impulse 2 a pris son envol, aujourd’hui d’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, pour un premier tour du monde sans aucune goutte de carburant, afin de promouvoir les sources d’énergie propres. L’appareil, piloté par le Suisse André Borschberg, a décollé à 07h12 heure locales (04h12 GMT) de l’aéroport Al-Bateen à Abou Dhabi et pris la direction de Mascate, la capitale de Oman, où il est attendu en fin de journée, a rapporté un journaliste de l’AFP sur place. Le décollage d’Abou Dhabi, prévu initialement samedi dernier, a été retardé en raison des vents forts qui soufflaient sur la région. Aujourd’hui, il a encore pris un retard de 42 minutes sur l’heure annoncée préalablement. Le voyage de quelque 35 000 km, prévu en 12 étapes et qui durera 5 mois, est l’aboutissement de 13 années de recherches menées par André Borschberg et  son compatriote Bertrand Piccard, dont l’idée de voler grâce à la seule énergie solaire avait initialement été la risée de l’industrie aéronautique. L’avion, baptisé SI2 (Solar Impulse 2), est propulsé par plus de 17 000  cellules solaires tapissant des ailes de 72 mètres, soit presque aussi longues que celles d’un Airbus A380.