Selon la BBC, des sources lui ont confié que les deux fils de Moubarak, Alaa et Gamal, sont arrivés à Londres le 26 janvier. La télévision égyptienne d’Etat a démenti cette information.
L’Egypte est toujours en proie à des révoltes populaires. Le discours prononcé hier par le président Moubarak n’a pas réussi à calmer la rue. On compte des dizaines de morts, les communications sans coupés, l’état d’urgence est décrète partout dans le pays, mais la contestation ne faiblit pas.
La décision du rais de dissoudre le gouvernement ne change rien à la situation. Les égyptiens réclament tout simplement son départ du pouvoir qu’il accapare depuis 30 ans.
En réponse, le président égyptien vient de nommer le général Omar Souleimane au poste de vice-président, une première en Égypte. La formation du nouveau gouvernement a été confiée au général Ahmed Chafik. Cela signifie que Moubarak ne compte pas quitter le pouvoir de sitôt. A moins qu’il en soit contraint pas la pression interne comme externe, notamment pas les État-Unis qui multiplient les avertissements .
RAF