Une cellule de crise a été mise en place à l’ambassade d’Algérie au Caire pour suivre la situation de la communauté algérienne établie en Egypte, théâtre d’évènements sanglants, a indiqué mercredi à Alger le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli.
La cellule de crise « n’a enregistré, pour le moment, aucune doléance de la part des membres de la communauté (algérienne en Egypte) estimés à 3.500 Algériens », a précisé M. Sahli qui accueillait le premier groupe d’enfants de la communauté algérienne établie dans différents pays étrangers venus passer leurs vacances en Algérie.
« L’Algérie a mis tous les moyens à la disposition de ses ressortissants établis en Egypte pour regagner leur pays en cas de détérioration de la situation dans ce pays », a affirmé le secrétaire d’Etat.
A propos des Algériens incarcérés en Irak, M. Sahli s’est dit optimiste quant à la satisfaction de la requête algérienne concernant leur libération par les autorités irakiennes notamment, a-t-il dit, après « la nomination d’un ambassadeur algérien en Irak », d’autant plus, a-t-il rappelé, que les prisonniers algériens ne sont pas détenus pour des motifs graves mais simplement pour entrée illégale sur le territoire irakien.