Pour un non-habitué au labyrinthe du Cairo Stadium, demander à un de ces milliers de soldats en tenue l’itinéraire équivaudrait à une auto-mutilation dans le simple but de se perdre dans cette immense foret où le noir de leur tenue prend le dessus même sur le gris des gigantesques fondations en béton. Même les cavaliers se mettent de la partie avec leurs montures pour vous donner le tournis et vous dissuader, en tant qu’étranger, qui plus est Algérien, de poser pied dans ce chaudron humain où deux autres couleurs viennent s’ajouter au noir policier, le rouge et le blanc.
L’heure affichait à peine 17h10 que tout cet impassable multi-barrière policière s’est endurci un peu plus, resserrant davantage les mailles et imposer au mercure symbolisant la tension une ascens