Incroyable, mais vrai. L’équipe nationale a laissé filer hier une qualification historique au Mondial sud-africain en encaissant un but stupide dans les ultimes minutes du temps additionnel.
En effet, on jouait exactement la quatrième des six minutes supplémentaires ajoutées par l’arbitre sud-africain Jérôme Damon lorsque Emad Motaeb crucifia Gaouaoui d’une tête décroisée qui est allée mourir dans le coin droit des filets du trop hésitant gardien algérien.
L’attaquant du Ahly du Caire, qui venait de faire son entrée, a permis aux Pharaons d’arracher une chance inespérée pour disputer ce mercredi le match barrage au Soudan.
Le regard meurtri de Saâdane et de ses jouaient contrastait avec la joie hystérique des Shehata and co. Nos capés ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes d’avoir laissé l’initiative de jeu à leurs adversaires dans le dernier quart d’heure. Ils ont fini par payer cash le prix de leur repli défensif. Pourtant, les hommes de Saâdane donnaient l’impression de bien gérer la partie.
Eux qui ont vécu le pire scénario qui puisse arriver à une équipe en début de rencontre lorsqu’ils ont encaissé un premier but dès la troisième minute de la partie. Sur un mauvais renvoi en deux temps de Lounès Gaouaoui, l’avant-centre des Pharaons, Amrou Zaki, ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score, soulevant l’hystérie du public égyptien. Déstabilisés par cette réalisation inattendue, les coéquipiers de Karim Ziani ont montré des signes d’affolement qui ont failli leur coûter dans la foulée un deuxième but.
Mais au moment où l’Egypte pressait, Rabah Saâdane a su réorganiser son équipe sur le terrain au terme du premier quart d’heure. Dès lors, les Egyptiens n’allaient plus se montrer menaçants jusqu’à cette fatidique quatrième minute du temps additionnel. Entre temps, Halliche et Saïfi auraient pu sceller définitivement le sort de ce sulfureux Egypte- Algérie qui finalement connaîtra une troisième mi-temps.
L. B.