Egypte 1 – Algérie 0: La Coupe du monde séloigne

Egypte 1 – Algérie 0: La Coupe du monde séloigne

Stade : Omar-Oucief (Aïn Témouchent)

Affluence : record

Arbitres : Rainhold Shikongo (Namibie), Samba Malik (Sénégal), Tesfagiorgh Berne (Erythrée)

But : Rami Rabia (42’)

Avertissement : Hossam Ghali (83’) (Egypte)

Expulsion : Mahmoud Hamad (90’) (Egypte)

Egypte : Awad Mossad, Ahmed Yasser, Rami Rabia, Ahmed Rafat (Mahmoud Kahraba 57’), Mahmoud Metwaly, Salah Gomaa, Mohamed Samir, Hossam Ghali, Abdallah Osama (Mahmoud Hamad 64’), Hassan Ahmed, Ahmed Ibrahim Mahmoud

Entraîneur : Rabie Yassine

Algérie : Torche, Aouelmi, Abdellaoui, Toumi, Madani, Benkhemassa, Saïghi, Ferhat, Haddouche (Zenadi 86’), Bourdim (Izerghouf 68’), Ouali

Entraîneur : Nobilo

L’Equipe nationale a perdu, hier, son deuxième match de cette CAN qui se déroule à Aïn Témouchent, face à l’Egypte, par la plus petite des marges. Les Egyptiens, qui ont commencé la partie avec la ferme intention de battre l’Algérie, ont failli obtenir un penalty à la 4’,. Les Egyptiens ont continué à presser l’équipe algérienne qui était complètement à côté de la plaque. Il aura fallu attendre la 10’ pour voir les Verts sortir de leur zone, notamment par Billel Ouali qui a été maladroit. A la 19’, on a assisté à la première occasion des Egyptiens par Gomaa qui s’est retrouvé seul face au gardien Torche, mais ce dernier a évité le pire aux Verts et au grand public venu au stade encourager les nôtres. Deux minutes plus tard, Ferhat Zinedine a failli ouvrir le score à la suite d’un exploit individuel, mais son tir finit dans les mains du gardien adverse. Les Egyptiens reprennent par la suite le contrôle du match. A la 42’, ils réussiront à ouvrir le score par Ramy Rabia d’une belle tête, alors que quatre minutes auparavant, ce même Ramy Rabia avait déjà averti les Verts. C’est avec un léger avantage en faveur des Egyptiens que l’arbitre namibien a mis un terme à la première mi-temps. De retour des vestiaires, les Verts vont rentrer avec la ferme intention d’égaliser. Ils vont dominer les dix premières minutes, en se procurant de nombreuses occasions. La plus dangereuse sera celle de Zinedine Ferhat, à la 53’, lorsqu’il a botté un coup franc direct, mais la défense des Pharaons a dégagé le ballon difficilement. 60’, Hossam Ghali botte un corner, mais le gardien Torche sort la balle difficilement. Les Verts sont pècheront par un excès de précipitation, surtout avec la pression du public qui commençait à s’impatienter. 77’, Izerghouf profite d’une erreur de la défense égyptienne, mais il rate lamentablement l’égalisation, après s’être retrouvé seul face au gardien. A cinq minutes de la fin, Mahmoud Kahraba a failli creuser l’écart, après s’être retrouvé seul face au gardien algérien, mais Torche sauve son équipe. A la 90’, Gomaa se retrouve seul face à Torche, mais le gardien algérien, encore impérial, sauve son équipe du K.O. A la suite de cette défaite, les chances des Verts se sont amenuisées. Désormais, il faudra battre le Ghana lors du dernier match, à condition que le Bénin ne batte pas l’Egypte, pour espérer aller en Coupe du monde.

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Nobilo : «J’assume cet échec !»

C’est un sélectionneur dépité qui

s’est présenté à la conférence de presse, hier, à l’issue de la

rencontre entre l’Algérie et l’Egypte. D’emblée, Nobilo a tenu à assumer

la responsabilité de ce résultat. «Cet échec, je l’assume entièrement,

je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Ces derniers ont fait un

meilleur match que celui face au Bénin. Malheureusement, la chance nous a

tourné le dos. Je dois dire aussi que l’expérience des éléments

égyptiens a pesé dans cette rencontre. Le fait d’évoluer dans les grands

clubs égyptiens leur a permis de s’aguerrir et  d’avoir du métier.»

«Perdre contre l’Egypte à domicile, ça fait mal»

Au

sujet de la réaction du public venu en grand nombre au stade de Aïn

Témouchent pour encourager les coéquipiers de Ferhat, le sélectionneur

national s’est montré compréhensif : «C’est une réaction prévisible, car

perdre à domicile face à l’Egypte fait mal, quand on connaît la

rivalité sportive qui existe entre les deux pays. La colère de nos

supporters est tout à fait compréhensible, mais je leur demande de

rester derrière cette équipe jusqu’au bout.»

«Pas d’autre alternative que de battre le Ghana !»

Mathématiquement

parlant, la sélection algérienne n’est pas éliminée. Toutefois, une

mission difficile l’attend ce vendredi : battre la Ghana.

«Personnellement, je garde espoir de décrocher une qualification pour

les demi-finales. Certes, ce sera hyper difficile face aux Ghanéens,

mais je pense que nous pourrons réussir un bon résultat, j’ai confiance

en mes joueurs.»

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Envahissement de terrain avant le coup d’envoi

Décidément en Algérie, on reste très loin de pouvoir organiser une compétition internationale, malgré les efforts de la Fédération, du comité d’organisation et des autorités. Hier à Aïn Témouchent, malgré les améliorations apportées au volet organisationnel, le point noir reste l’envahissement du terrain par les supporters algériens, avant le coup d’envoi du match Egypte-Algérie. Ils étaient  une trentaine de supporters qui ont envahi le terrain pour prétendument manifester leur joie. Un comportement qui risque de ternir l’image de l’Algérie auprès des instances du football, alors que Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football, n’avait pas tari d’éloges sur notre pays, après la cérémonie d’ouverture. Des éloges qui vont jouer en faveur de l’Algérie pour organiser la Coupe d’Afrique des nations 2019. Or, hier, la faute incombe au service chargé d’assurer la sécurité de ce match. Pourtant, il y avait une armada de policiers, notamment des forces anti-émeutes postées à l’extérieur du stade, alors que sur le terrain, il n’y avait absolument aucun agent de l’ordre. Ce n’est qu’après l’envahissement du terrain que des policiers en survêtement ont été déployés, et même un nombre impressionnant de CRS derrière le grillage séparant les tribunes du terrain. Pour dire que ces supporters ont trouvé la voie libre pour pénétrer sur le terrain. Une erreur que les responsables de la sécurité doivent prendre sérieusement en considération pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, car cela n’honore guère l’Algérie, surtout dans ce type de compétition, surtout en présence d’invités venus d’autres pays d’Afrique.

L’ambiance a débuté deux heures avant le match

Il aura fallu attendre la mi-temps du match Ghana-Bénin pour voir l’ambiance du match Egypte-Algérie commencer. En effet, deux heures et demie avant le match, la fièvre a gagné les supporters, lesquels ont créé une ambiance exceptionnelle, qui nous rappelle les moments fastes vécus au stade Mustapha-Tchaker de Blida, en 2010.

Oudjani n’a pas encore trouvé l’oiseau rare

Chérif Oudjani, l’homme qui a marqué l’unique but des Verts lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 1990 qui s’est déroulée en Algérie, se trouvait, hier, à Aïn Témouchent, pour suivre les deux rencontres du premier tour, lui qui fait partie de la cellule de recrutement de Lille. Interrogé sur les joueurs qui l’ont épaté, Chérif Oudjani nous dira : «Je n’ai pas encore trouvé des joueurs intéressants. Je pense qu’il faudra attendre le troisième match pour faire le constat sur leur niveau.»

Les Algériens ont soutenu le Ghana

Lors du premier match du groupe A de cette deuxième journée entre le Ghana et le Bénin, le stade était à moitié plein. Les supporters algériens étaient tous du côté du Ghana. En effet, ils ont soutenu les Black Star, histoire de narguer les Ecureuils qui ont tenu en échec les Verts, samedi passé, au stade de Aïn Témouchent sur le score de zéro partout.

Un nombre impressionnant de policiers aux alentours du stade

A notre arrivée au stade OPOW de Aïn Témouchent, nous avons constaté un nombre considérable de policiers, beaucoup plus par rapport à la cérémonie d’ouverture et du premier match des Verts face au Bénin. Sans doute, les autorités ont pris cette mesure pour éviter tout risque débordement, sachant qu’il existe une rivalité sportive entre les Algériens et les Egyptiens.

L’organisation nettement meilleure que lors du premier match

Pour ce qui est de l’organisation de cette rencontre, il faut savoir qu’elle a été nettement meilleure que lors du premier jour de samedi passé. Ce jour-là, il régnait une anarchie totale au stade OPOW de Aïn Témouchent, au point où nous avons eu l’impression qu’il ne s’agissait pas d’une compétition internationale. Mais grâce aux efforts du président du comité d’organisation, Khelil Hamoum, et ses collaborateurs, l’organisation s’est nettement améliorée. D’ailleurs, malgré l’enjeu capital du match Algérie-Egypte, les choses se sont bien déroulées, surtout pour les journalistes auxquels on a facilité le travail, contrairement au premier match.

Après les dérapages de lundi dernier devant les guichets du stade

Le prix des billets a atteint les 150 dinars

Lors de notre précédente édition, nous avons fait part de ce qui s’est passé lundi aux alentours du stade Omar-Oucief de Aïn Témouchent. En effet, des échauffourées ont éclaté durant la vente des billets pour assister au match Algérie-Egypte. Il aura fallu l’intervention énergétique des forces de l’ordre pour maîtriser la situation. Du coup, c’est tout le monde qui s’attendait à voir une affluence record au stade, à partir de la mi-journée, mais c’est le contraire qui s’est produit. Les supporters algériens, et même s’ils étaient nombreux, n’ont pas daigné se rendre au stade très tôt. Autre fait marquant, le prix des billets n’a pas flambé comme lors du premier match. On se souvient, en effet, qu’il avait frôlé les 700 à 800 dinars l’unité, samedi dernier, à l’occasion de la rencontre Algérie-Bénin. Hier, malgré l’importance de la rencontre, il n’y avait pas de l’engouement, comme ce fut le cas lors du premier match, car le nul concédé face aux Ecureuils du Bénin a dissuadé la population de l’Ouest du pays à s’y rendre, notamment celle de la ville de Aïn Témouchent.

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Ghana 1 – Bénin 0

Les Ghanéens ont raté le carton

Pour le premier match de cette deuxième journée ayant mis aux prises le Ghana avec le Bénin, les Black Stars l’ont remporté par la plus petite des marges, grâce au but inscrit par Assifuah Ebenezer, à la 57’, suite à une erreur de la défense béninoise. Avec ce succès, les Ghanéens comptent trois unités et restent en course pour la qualification au deuxième tour, malgré leur défaite lors du premier match face à l’Egypte (2-1). De leur côté, les Béninois ont toujours un seul point, après deux matches, un nul face aux Verts et une défaite, hier, contre les Ghanéens. Pour ce qui est de la rencontre, il faut dire qu’on a assisté à une partie dominée dans la quasi-majorité du temps par les Blacks Stars, lesquels ont fait preuve d’un manque d’efficacité, pour avoir raté un nombre incalculable d’occasions nettes de scorer.