Efforts soutenus de L’Algérie pour une Afrique unie, forte et stable

Efforts soutenus de L’Algérie pour une Afrique unie, forte et stable

L’Algérie a déployé des efforts soutenus dans le cadre des institutions de l’Union africaine (UA) pour faire de l’Afrique un continent uni, fort et stable en mesure d’occuper une place de choix dans le concert des nations.

L’Algérie a ainsi oeuvré au renforcement de la coopération et de la concertation africaines au mieux des intérêts communs des pays du continent et au service des ses peuples afin que ceux-ci puissent prendre leur destin en main.



En sa qualité de membre actif au sein de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) puis de l’UA, l’Algérie s’est attelée à unifier le front africain et à faire entendre chaque fois que nécessaire, la voix de l’Afrique dans les fora internationaux. Elle a également fait de la paix et de la sécurité en Afrique une priorité en appelant les pays du continent à oeuvrer pour le règlement définitif de leurs conflits et à se rassembler autour d’une dynamique de paix conformément aux objectifs et principes fondateurs de l’OUA.

Après avoir vécu la tragique décennie 90, l’Algérie opérera un retour remarqué sur la scène internationale en jouant un rôle clé dans le règlement du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée qui avait fait 70.000 morts en deux ans.

Conflit Ethiopie- Erythrée : succès de la médiation algérienne

Sa médiation avait ainsi permis aux deux parties de signer, le 18 juin 2000 à Alger un accord prévoyant la cessation des hostilités entre les deux pays, la délimitation de leur frontière par une commission arbitrale et le déploiement sur cette même frontière d’une force des Nations unies pour garantir le cessez-le-feu. En dépit de cet accord de paix, il persiste malheureusement des tensions entre les deux parties.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, présidé par l’Algérie à deux reprises, a par ailleurs joué un rôle majeur en matière de prévention et de règlement des conflits, notamment avec l’avènement du Groupe des sages, issu de ce conseil et qu’avait présidé le président défunt Ahmed Ben Bella.

L’Algérie, a, en outre, à l’instar d’autres pays, plaidé pour que deux sièges permanents au conseil de sécurité de l’ONU soient réservés à l’Afrique pour mieux défendre les questions du continent.

Depuis le lancement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) en 2001 dans lequel l’Algérie joue un rôle actif aux côtés du Nigeria et de l’Afrique du Sud, les conflits en Afrique sont en constante diminution, le développement s’est renforcé et les aides consacrées au continent africain sont passées de 16 milliards USD à 22 milliards dollars.

Les pays africains ont, dans ce cadre, bénéficié d’un effacement de leurs dettes extérieures, comme l’a souligné le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, qui soutient que la voix de l’Afrique est ’devenue audible grâce au NEPAD ».

Au volet économique, l’Algérie a, depuis plusieurs années, plaidé en faveur de l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial garantissant la répartition équitable des richesses et une coopération fructueuse entre les pays en développement et les pays développés.

L’Algérie a de plus oeuvré, au sein des institutions de l’UA, à accélérer la mise en place des infrastructures de transport indispensables au renforcement des échanges commerciaux et économiques entre les pays africains, à la réalisation du développement et à la réduction de la pauvreté en Afrique.

L’Algérie participe en outre pleinement à la réalisation de grands projets favorisant l’intégration régionale du continent. Il s’agit notamment du projet de la Transsaharienne (Alger-Lagos) et du projet de gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie et le Niger.

L’Algérie, qui a, par ailleurs, pris en charge le coût du transport aérien de la Mission de l’UA en Somalie (AMISOM), contribue depuis 2005 au financement du budget de l’UA à hauteur de 15 %, au titre d’un accord avec quatre autres pays (Afrique du Sud, Egypte, Libye et Nigeria) pour assurer la prise en charge de 75 % des charges de l’UA et suppléer ainsi à l’incapacité de la plupart des Etats membres à payer leurs contributions annuelles, faute de ressources financières.

En matière environnementale l’Algérie a appelé au nom des Africains, par la voix du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains consacré au changement climatique (septembre 2009), les pays industrialisés à assumer leurs responsabilités quant à la détérioration du climat, sachant que l’Afrique n’est responsable que de 4 % des émanations de gaz à l’échelle mondiale. Le chef de l’Etat avait également appelé les pays industrialisés à aider l’Afrique à assurer son développement économique et à honorer leurs engagements à l’égard des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).