Le retour des intempéries durant ces dernières 48 heures et notamment durant la journée d’hier a fait un mort et quatre blessés au niveau de la capitale. Le bilan le plus lourd a été enregistré à El Magharia (Oued Ouchayeh) dans la commune de Bach Djerrah à l’issue de l’effondrement de trois baraques.
Les violentes averses qui se sont abattues deux jours durant ont littéralement submergé les cités et les rues de la capitale, particulièrement dans sa partie basse, suite au débordement de l’oued Ouchayeh.
En effet, les unités de la Protection civile ont effectué durant les dernières 24 heures plusieurs interventions liées aux intempéries. Suite aux averses qui se sont abattues depuis la veille sur le nord du pays, plusieurs effondrements et quelques dégâts ont été enregistrés ainsi qu’une véritable paralysie de la circulation routière à Alger.
A l’origine de cette perturbation routière, une flaque d’eau à hauteur d’El Hamma, faute d’un réseau d’évacuation efficace des eaux de pluie. Les habitants d’El Magharia à Oued Ouchayeh sont menacés de mort au quotidien, surtout que l’hiver est à nos portes avec ses pluies et averses. Les intempéries déclenchent des glissements de terrain qui mettent en danger la vie des habitants.
Trois baraques se sont effondrées hier. Une jeune fille âgée de 21 ans a péri suite à l’effondrement de la vieille baraque où elle logeait. La Protection civile a également indiqué que quatre femmes, dont une en état de choc, ont été blessées dans les mêmes conditions dans la même localité.
Les victimes ont été évacuées par les pompiers vers l’hôpital Mustapha Bacha (Alger). L’opération d’évacuation est toujours en cours, a-t-on fait savoir, précisant que d’autres baraques sont sérieusement touchées. En outre, les secours ont effectué quatre opérations d’épuisement des eaux pluviales à travers les communes d’El Harrach, Baraki, Bab Ezzouar et Bab El Oued. Les résidants de ce vieux bidonville vivent dans la crainte d’être ensevelis.
Selon eux, cette situation a été évitée de justesse à plusieurs reprises, précisant que le risque de glissement de terrain s’étend sur des dizaines de mètres et des centaines de foyers sont menacés. Selon les résidants, le problème n’est pas nouveau et les autorités sont au courant de la menace qui les guette, mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, rien n’a encore été fait.