C’est M. Kamel Lamiri, responsable à l’Agence pour la promotion de l’utilisation de l’énergie (APRUE), qui l’a annoncé en marge du Salon des industries électriques, électroniques et de l’électroménager (SIELEC 2010).
Selon lui, »Les consommateurs risquent d’être attirés plus par les bas prix que par la qualité du produit «. Cette nouvelle procédure, permettra au consommateur de connaître les performances énergétiques de chaque appareil, pour ainsi dire choisir celui qui est le plus conforme à l’efficacité énergétique. La nouvelle réglementation rentre également dans le cadre d’une sensibilisation des consommateurs quant à cette question.
Les fabricants sceptiques
A noter que selon un recensement de l’APRUE auprès des ménages, plus de 50% des appareils électroménagers consomment beaucoup plus d’énergie que le reste des produits du même type.
Notamment des réfrigérateurs, climatiseurs et lampes électriques mis sur le marché national. Bouc émissaire des démarches de protection du consommateur algérien, les fabricants se sentent lésés. Non seulement, «il est impossible d’appliquer cette loi, tant qu’un laboratoire national de contrôle n’a pas encore été créé» selon eux, mais ce n’est pas tout. Les produits étrangers qui se retrouvent sur le marché national ne sont pas étiquetés en termes de maîtrise d’énergie, ce qui favorise la concurrence déloyale de ces derniers.
Un appel a par ailleurs été lancé aux services des douanes, pour mettre en place des mécanismes de contrôle des appareils électroménagers, et lutter davantage contre la contrefaçon. Celle-ci risquerait fortement de porter atteinte aux produits algériens mis aux normes des nouvelles mesures d’étiquetage.
