Education nationale,Le Cnapest maintient la pression

Education nationale,Le Cnapest maintient la pression

P120404-10.jpgDes classes vides, l’avenir scolaire des lycéens en péril

Benbouzid semble coincé entre la pression syndicale et les recomandations de la commission ad hoc.

Alors que son bureau national est convié à une réunion de travail pour aujourd’hui jeudi au ministère de tutelle afin de discuter des points de désaccord, le Cnapest appelle ses sections syndicales à tenir des assemblées générales au niveau de chaque lycée pour la matinée d’aujourd’hui d’une part, et les conseils de wilaya au plus tard demain vendredi, d’autre part, afin de permettre au conseil national de tenir sa réunion samedi prochain pour l’évaluation définitive du nouveau contenu du statut particulier et décider par la même du sort de la grève illimitée déclenchée depuis le mardi 10 avril.

C’est hier, en fin d’après-midi, que la réunion du ministère de tutelle et les différents syndicats sous l’arbitrage de la chefferie du gouvernement a pris fin sans arriver à atténuer la pression exercée par le Cnapest dans les établissements secondaires notamment. Malgré les points accordés par le ministère de tutelle, le Cnapest maintient encore la pression pour exiger la satisfaction des points inscrits au titre de la révision du statut particulier. Il s’agit entre autres de la revendication relative à la classification à la catégorie 15 pour le professeur principal des lycées d’une part et l’intégration des PTL (professeur technique des lycées, chef d’atelier, chef de travaux…), tout en permettant des passerelles entre les différents paliers en matière de promotion qui peuvent permettre à titre d’exemple au PES des promotions au niveau des CEM (inspecteur et directeur). En outre, les différentes réunions entre le ministère et les différents syndicats autonomes ont abouti à des accords sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour comme par exemple la transformation des postes supérieurs en grades concernant les proviseurs, directeurs et autres inspecteurs, l’acceptation du grade de professeur formateur au niveau de chaque palier, ainsi que l’acquisition du principe de l’intégration des professeurs titulaires comptabilisant dix ans et plus dans l’exercice de leurs fonctions. Sur les autres points accordés, ou plutôt arrachés par le combat des syndicats qui n’ont cessé de revendiquer la révision du statut particulier depuis sa promulgation, on notera la nouvelle classification des directeurs de l’enseignement primaire à la catégorie 14, son adjoint à la 12, le directeur du CEM à la 16 et le proviseur à la 16.

Quant aux inspecteurs du primaire, moyen et secondaire ils auront comme catégories dans la nouvelle classification, la 15, 16 et 17 respectivement.

Les PEP, professeur d’école primaire qui verront leur recrutement à la 12, leur PEP principal est classé à la 12 quant au PEP formateur il aura la catégorie 14. Pour les PEM, professeur d’enseignement moyen dont le recrutement se fera à sur la base de la catégorie 12, son PEM principal sera classé à la13 et le PEM formateur à la 15 en plus de la toute nouvelle mesure qui consiste en la création du poste de directeur pédagogique à la catégorie 14.

Le ministre Boubekeur Benbouzid, qui semble coincé entre la pression syndicale et les recomandatios de la commission ad hoc, doit impérativement trouver des solutions à même d’apaiser la situation pour une meilleure préparation des examens de fin d’année scolaire.