Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a opté, mercredi 12 octobre, pour la suspension de sa grève cyclique de trois jours, entamée lundi. Selon son secrétaire général, Idir Achour, cette décision a été prise à l’issue d’un conseil national tenu aujourd’hui à Alger.
Le CLA a décidé d’accorder un nouvel ultimatum à la tutelle pour la prise en charge de ses revendications. Ces dernières concernent notamment l’organisation d’un référendum sur la formule de gestion des œuvres sociales. Le CLA exige aussi le versement des rappels du régime indemnitaire durant le mois de novembre. Il réclame en outre la prise en charge de toutes ces propositions pour la révision du statut particulier. «Si ces points ne sont pas pris en compte, on reprendra la grève au courant du mois de novembre», prévient M. Achour.
En revanche, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) a décidé de maintenir son mouvement de grève. «On s’est réunis hier (mardi) avec des responsables du ministère de l’Éducation nationale mais on n’a pas pu signer de procès-verbal. Il y a eu un blocage. On a donc décidé de maintenir la grève», a indiqué ce mercredi 12 octobre Sadek Dziri, premier responsable de cette organisation syndicale.
M. Dziri avait insisté mardi dans une déclaration à TSA sur l’importance de la signature d’un PV avec le ministère de tutelle. Il a également mis en avant la nécessité d’un accord avec ce dernier quant à un échéancier pour la prise en charge de toutes les revendications. Il a rappelé que le régime indemnitaire n’est qu’un point parmi les sept figurant dans la plate-forme de revendications.
Les trois autres syndicats qui ont appelé à la grève générale dans le secteur de l’éducation devraient rendre leur décision dans la journée. En milieu d’après-midi, ils étaient toujours en réunion pour décider de la suite à donner à leur mouvement.
R. N.
