Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) interpelle le ministre de l’Education nationale afin de solutionner les doléances de plus de 130 fonctionnaires. | Dans une lettre adressée au ministre, le syndicat a tenu à déplorer la situation sociale des différents éléments de ce corps.
Cette situation, souligne-t-on, n’est que le résultat de la politique d’exclusion des pouvoirs publics concernant les augmentations relatives aux salaires, les primes et les indemnités.
Le syndicat, qui s’interroge sur les raisons de l’exclusion de cette catégorie de travailleurs des augmentations appliquées par l’ex-gouvernement, souligne que cette démarche n’a fait que creuser l’écart entre les fonctionnaires de la Fonction publique. Selon lui, l’augmentation des salaires du personnel de l’administration publique effectuée l’année dernière par les pouvoirs publics cont
redit le principe de l’égalité et de la justice. Cette situation déplorable s’explique par l’incapacité de ce corps à faire face aux besoins de leurs familles avec un salaire qui ne dépasse pas pour certains 13 000 DA.
Ainsi, il réclame dans ce cadre une revalorisation équitable entre tous les travailleurs sans exception. Comme il demande aussi la révision à la hausse des primes dont la prime de rendement.
Le syndicat se dit lésé en indiquant que cette prime estimée à 40 % pour les autres corps n’est que de 30 % pour eux. Cette démarche suivie par la Fonction publique dans le classement de l’échelle des salaires, très resserré pour eux, regrette-il, est qualifiée de «provocatrice».
Il s’interroge en ce sens sur les critères suivis dans l’octroi de cette prime. Dénonçant les pratiques malsaines de certains directeurs de l’éducation, le syndicat évoque dans l’écrit le détournement de logements de fonction appartenant à certains fonctionnaires relevant de ce corps.
Karima Adjemout