Education nationale: Les conseillers débrayent aujourd’hui

Education nationale: Les conseillers débrayent aujourd’hui

Les conseillers de l’éducation nationale vont observer aujourd’hui une grève d’une journée. Une décision prise par la Coordination nationale des conseillers d’éducation (CNCE) qui va s’adresser également au Premier ministre Abdelmalek Sellal via une correspondance  transmise par l’intermédiaire des walis.

C’est ce qui a été relevé dans un communiqué émanant  de cette corporation affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).

«Nous avons interpellé le Premier ministre, à travers la lettre qui lui sera lui transmise», a déclaré le secrétaire national du SNTE, Kouider Yahiaoui, contacté hier par nos soins.

La classification et la promotion sont les principaux points relevés par ce corps. Ce dernier s’estime lésé par rapport aux autres catégories du secteur ayant droit à cet avantage professionnel. «Comment se fait-il qu’un conseiller qui compte pas moins de 10 ans d’exercice se retrouve toujours au même poste ?», s’est interrogé notre interlocuteur. Pour expliquer l’origine de ce problème, il cite la révision faite à la va-vite du décret 08-350, portant statut particulier des travailleurs du secteur. «Le décret 12-240 amendant le 08-340 les a pénalisés», avance le secrétaire national. Et pour remédier à cette situation, les contestataires exigent, dans ce sens, une dérogation exclusive, pour une période de cinq années, autorisant les conseillers ayant accompli dix ans de service à participer aux concours de promotion au poste de directeur de collège ainsi qu’une autre dérogation leur permettant d’accéder sans concours au poste de conseiller principal d’éducation.

La révision de l’article 171 datant du 2 mars 1990 et définissant les tâches des conseillers de l’éducation et celles des conseillers principaux de l’éducation et l’attribution de la prime d’encadrement sont d’autres points soulevés par cette catégorie. Des sit-in à travers les différentes wilayas vont accompagner cette grève qui se veut une dénonciation de l’attitude du ministère qui, selon eux, ignore leurs préoccupations.