Les 50 directions de l’éducation de wilaya ont saisi les chefs d’établissements secondaires et moyens ainsi que les inspecteurs du cycle primaire, scolaires, pour faire le point sur l’état d’avancement des cours de soutien dispensés aux élèves des classes d’examen (Bac, BEM et 6e) durant les vacances d’hivers qui ont sanctionné le premier trimestre de l’année en cours.
Il s’agit de comptabiliser tous les cours enseignés afin de pouvoir évaluaer le programme enseigné à l’élève et procéder à la rémunération des enseignants qui ont pris en charge cette opération. Dans une correspondance parvenue à l’ensemble des établissements scolaires, un rapport détaillé doit être préparé sur cette question avant la fin du mois courant.
Ainsi, les enseignants ayant dispensé des heures supplémentaires sont rassurées. Ils percevront leur rémunération dans un proche avenir. Selon le ministère de tutelle, l’heure est fixée à 220 DA pour les classes du secondaire et 180 DA pour les classes du moyen” de 150 DA pour les classes du cycle primaire.
Le ministère de tutelle appelle les chefs d’établissements et les inspecteurs à intensifier le suivi pédagogique et à accompagner les enseignants, notamment ceux des classes d’examen, dans le cadre de l’application des programmes scolaires dans les meilleures conditions pédagogiques.
Dans ce sens, les inspecteurs sont tenus de s’assurer que les cours sont dispensés, « sans bourrage ni précipitation », et que les travaux pratiques prévus dans les programmes scolaires sont effectués. Ils doivent, également, rassurer les élèves en classes d’examen, notamment les élèves de terminale, que les sujets d’examen « porteront uniquement sur les cours réellement dispensés ». Par ailleurs, le ministère a chargé les inspecteurs de s’assurer que les cours de soutien et le travail collectif sont réellement effectués au niveau des établissements éducatifs. L’inspecteur est, également, tenu de maîtriser la situation au niveau de sa circonscription en vue de pallier tout retard dans l’application des programmes, à la faveur de l’élaboration d’un plan de rattrapage après concertation avec les enseignants, les directeurs des établissements éducatifs et les parents d’élèves.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des instructions données par le ministre pour assurer toutes les conditions nécessaires à l’application des programmes scolaires « dans les meilleures conditions, sans bourrage ni précipitation », en vue de garantir à l’élève une « meilleure assimilation des cours ».
Les responsables du secteur estiment que les cours particuliers dispensés “de manière anarchique coûtent cher aux parents”. Les cours de soutien visent “la consécration de l’égalité des chances” pour tous les élèves et la préparation des élèves aux épreuves de 6e du BEM et du baccalauréat.
Cette opération, faut-il le rappeler, repose sur trois mécanismes.
Il s’agit de dispenser des cours surveillés à partir de 17h, dans l’ensemble des établissements éducatifs pour inculquer aux élèves les techniques du travail individuel, d’offrir des espaces de révision en groupe pour la résolution de problèmes et exercices difficiles et de dispenser, enfin, des cours de soutien qui permettent à l’élève d’élargir ses connaissances par le traitement de sujets d’examens de fin d’année scolaire.
Durant l’année précédente, le taux d’avancement des cours de soutien a atteint 70 % pour le primaire, 50 % pour le moyen et 50% pour le secondaire, où les leçons de soutien ont concerné 120.000 élèves. Toutefois, dans certaines wilayas comme Sidi Bel-Abbès, Souk-Ahras et Aïn-Témouchent, ce taux a atteint 100%. Ceci alors que les taux les plus faibles, 10 % et 15%, sont enregistrés dans les régions de Naâma, Laghouat et Djelfa.
Sarah S.