Education nationale, Grève des corps communs et des adjoints de l’éducation

Education nationale, Grève des corps communs et des adjoints de l’éducation
education-nationale-greve-des-corps-communs-et-des-adjoints-de-leducation.jpg

La Coordination nationale des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation et la Coordination nationale des adjoints de l’éducation (surveillants), observent, aujourd’hui, une journée de grève, suivie d’un rassemblement devant l’annexe du ministère de l’Education, sis El Anasser, à Alger. C’est ce que nous a indiqué le chargé de communication du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), Abdelhakim Aït Hamouda.

Pour Nadjib Ben Meddour, coordinateur national des corps communs, cette nouvelle action est motivée par le mutisme du ministère de l’Education quant à la prise en charge des revendications à caractère socioprofessionnel des corps communs. Il explique que cette corporation, qui compte presque 130 000 salariés, n’a pas bénéficié des dernières augmentations salariales décidées au profit des travailleurs du secteur. Les corps communs revendiquent, notamment le doublement des salaires des travailleurs et la révision du statut particulier mis en œuvre en 2008. Pour lui, la mouture du statut a été échafaudée d’une manière précipitée sans que le ministère consulte le partenaire social. Autre revendication, le droit à la promotion « jamais reconnu ». A cela, il y a lieu d’ajouter l’augmentation de la prime de rendement à 40% au lieu de 20%, actuellement, la création d’une prime de risque, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels, le relèvement du point indiciaire à 100 DA et l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90-11 ainsi que la réinstauration des primes de permanence et de bonification et la titularisation des contractuels.

M. Aït Hamouda avertit que la corporation pourrait entamer une grève illimitée à partir du troisième trimestre qui coïncide avec les examens de fin d’année.

Pour ce qui est des adjoints de l’éducation, il a souligné que la décision a été motivée par la non-prise en charge par le ministère de leurs doléances concernant essentiellement l’intégration de tous les adjoints à la nouvelle échelle de base de 10, la valorisation de l’expérience professionnelle, la valorisation de tous les niveaux et diplômes scientifiques et celle de l’expérience des adjoints issus du système de l’enseignement

LG Algérie

Amokrane H.