Education nationale, Des travailleurs des corps communs envisageraient une grève de la faim

Education nationale, Des travailleurs des corps communs envisageraient une grève de la faim
education-nationale-des-travailleurs-des-corps-communs-envisageraient-une-greve-de-la-faim.jpg

Les travailleurs des corps communs et les ouvriers de l’éducation sont déterminés à poursuivre la protestation et n’excluent pas une radicalisation de leur mouvement si la tutelle persiste à ignorer leurs revendications.

Décidés à durcir le ton, les travailleurs des corps communs devraient observer une grève de la faim. Cette radicalisation du mouvement interviendrait pour mettre la pression sur le département de M. Aboubaker Benbouzid, ministre de l’Education nationale, a indiqué M. Hakim Aït Hammouda, le chargé de communication au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). «La grève de la faim sera notre dernier recours», a-t-il menacé.

Selon la coordination des travailleurs des corps communs, le ministère refuse toujours de prendre au sérieux leur plateforme de revendications, d’où l’urgence de passer à d’autres formes de protestation.

Dans un communiqué publié sur son site web, la corporation indique qu’elle est déterminée à aller de l’avant tant que la tutelle campe sur ses positions.

Revenant sur la genèse du conflit qui oppose ces travailleurs à la tutelle, la corporation souligne dans le document que ses doléances n’ont pas trouvé d’écho favorable et que les solutions qui peuvent mettre fin a leurs problème tardent à venir. Sur le terrain, le mouvement de grève illimitée, déclenché le 9 janvier dernier, est toujours maintenu, a affirmé le porte-parole du SNTE, contacté par nos soins.

Selon ses estimations, le taux de participation a été de 100% à l’est du pays, de 50% à l’ouest et a atteint seulement 40% dans la capitale

A la question de la poursuite ou non de cette action, il a précisé : «Cela sera décidé lors de la réunion de la corporation prévue la semaine prochaine.»

Et d’ajouter : «Après tout, c’est les conditions climatiques qui seront décisives», tout en faisant un petit rappel quant au dernier sit-in qui n’a pas eu lieu en raison des intempéries.

«Le mauvais temps nous a pris en otage», a-t-il dit. Il est à souligner que les travailleurs des corps communs observent depuis le début du mois dernier un mouvement de grève suivi de sit-in permanents avec des revendications relatives à leur situation sociale et professionnelle. Mais celles-ci restent toujours sans solutions en raison du mutisme observé par la tutelle.

K. A