Education nationale: Benghebrit tend la main aux syndicats

Education nationale: Benghebrit tend la main aux syndicats

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Dans un communiqué émis par les services de Nouria Benghebrit, on explique que cette décision intervient suite «au dépôt, le 18 du mois en cours, des préavis de grève par les six entités syndicales, qui comptent observer leurs actions de protestation les 26 et 27 février prochains».

La responsable du ministère de l’Education nationale a appelé les syndicats autonomes à renouer avec les réunions bilatérales. Dans un communiqué émis par les services de Nouria Benghebrit, on explique que cette décision intervient suite «au dépôt, le 18 du mois en cours, des préavis de grève par les six entités syndicales, qui comptent observer leurs actions de protestation les 26 et 27 février prochains».

Nouria Benghebrit a ainsi programmé une série d’entretiens avec les six syndicats, qui ont débuté hier et qui se poursuivront jusqu’à jeudi prochain, a précisé la même source.

Les axes qu’aborderont ces réunions n’ont par ailleurs pas été déterminés par la tutelle.

Cela dit, on peut penser qu’il sera question de revenir sur les principales revendications, soumises par les formations syndicales du CLA, Unpef, Snapest, Snte, Satef et le Cnapeste. Et ce, dans l’optique de trouver un compromis dans l’optique d’éviter la grève du 26.

Rappelons que la tension est montée d’un cran entre les deux parties, ces dernières semaines.

Les différents représentants syndicaux avaient déploré un manque de sérieux de leur tutelle quant à la prise en charge de leurs doléances, expliquant que plusieurs dossiers demeurent depuis un moment entourés par un flou total. Estimant que le fait d’enchaîner les réunions ne servait pas à grand-chose, l’intersyndicale a boycotté au moins deux rencontres avec Nouria Benghebrit.

Pour cette dernière, le dialogue reste «la seule» option qui permettra d’éviter d’impacter d’une façon ou d’une autre, les établissements scolaires et particulièrement les élèves.

Nouria Benghebrit a encore expliqué que certaines revendications formulées par les syndicats ne peuvent être prises en charge par le ministère de l’Education, citant à titre d’exemple leur demande inhérente à «la loi sur la retraite, l’augmentation des salaires ainsi que la hausse du niveau de vie». Réclamations qui, selon elle, ne relèvent aucunement de son département.

La plate-forme des revendications de l’intersyndicale comprend «le maintien du travail à travers la commission mixte», «le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge» mais aussi «l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés».

S’agissant des revendications salariales, on détaille qu’elles concernent «l’application immédiate du décret présidentiel 266/14». Enfin, pour les réclamations d’ordre pédagogique, les syndicats tiennent à «la révision des programmes et méthodes d’enseignement pour les adapter au niveau des élèves, notamment dans l’école primaire», «la diminution du volume horaire à tous les paliers avec la prise en compte de la quantité de travail et des objectifs», ainsi que la «protection de l’autorité pédagogique des enseignants».