Les corps communs et ouvriers professionnels du secteur de l’éducation nationale semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu’au bout de leur mouvement de contestation. Ils annoncent une grève générale à partir du 6 mars prochain.
Un rassemblement est également prévu le même jour devant l’annexe du ministère de tutelle, sise au Ruisseau, à Alger. La décision a été prise lors d’une réunion tenue mardi au siège du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).
Cette grève est motivée, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, par «la politique d’exclusion et de marginalisation et les inégalités sociales adoptées par la tutelle».
Tout en affichant leur satisfecit quant au taux de suivi de la grève de trois jours observée dernièrement et estimé à 90%, la Fédération des corps communs et des ouvriers professionnels exige une prise en charge efficiente de leurs revendications socioprofessionnelles.
Il s’agit notamment de la révision du statut particulier et du régime indemnitaire de cette frange, la révision à la hausse des primes dites essentielles : la prime de danger nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport, la prime de rendement ainsi que la prime de service permanent.
Samira A.
