Les enseignants qui attendaient de percevoir la seconde tranche de rappel sur salaire, au titre des dernières augmentations obtenues en cours d’année, risquent de déchanter.
En effet, ces rappels oscillant entre 12 et 15 millions, selon les paliers, risquent de ne pas alimenter leurs comptes courants. Du moins pas tout de suite. Le ministre de l’éducation, qui animait lundi une conférence sur le livre éducatif avait déclaré à la presse que ces rappels ne seront pas versés, à la date prévue.
Puis d’expliquer que cette décision qui ne concernerait pas que le secteur de l’Education, est prise par les autorités politiques. Cela à cause du repli des prix du pétrole sur le marché.
Ainsi donc, les enseignants qui croyaient pouvoir affronter avec de moindres difficultés les dépenses liées à la célébration de l’Aïd et surtout la rentrée scolaire, et ses coûteuses fournitures, seront les premières victimes de la politique de rigueur que le gouvernement compte mettre en place.
Cependant, les syndicats de l’Education ne l’entendent pas de cette oreille. Le SATEF, est le premier à dégainer en avertissant contre le risque d’annulation de ces rappels, que d’autres corps de la fonction publique avaient déjà perçu et d’une seule traite.’officiel, mais l’information est déjà sur les réseaux sociaux », s’inquiète Aziza Rahim, syndicaliste affiliée à l’UNPEF qui dit que « les syndicalistes sont actuellement en concertation pour vérifier cette information ».
Cette syndicaliste , dans sa déclaration à Algérie1 « veut bien croire qu’il s’agit d’une rumeur » car avertit-elle « dans le cas contraire, nous promettons une rentrée explosive pour Benbouzid ».
Déjà que les syndicats des enseignants avaient donné rendez-vous au ministre en septembre pour remettre sur la table d’autres revendications, avec cette nouvelle annonce, qui reste à vérifier, c’est toute la rentrée scolaire qui risque d’être compromise.
