En effet, ces derniers ne comptent en aucun cas abdiquer, et ce, jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. «La commission en question a tenu une réunion, vendredi dernier, afin d’évaluer leur action, et il a été décidé, au terme de celle-ci, de reconduire ce mouvement de grève», nous a signifié le secrétaire général de l’Unpef, contacté hier par téléphone.
Tout en dénonçant le silence du ministère, les corps communs, les OP et les agents de sécurité appellent la tutelle à ouvrir les portes d’un dialogue sérieux et serein», lit-on dans un communiqué de l’Unpef.
Ladite commission a lancé un appel aux corps concernés pour se mobiliser autour de cette action afin de faire valoir leurs revendications. Les corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité, faut-il le noter, revendiquent leur intégration.
La commission a tenu à réitérer son attachement à sa plate-forme de revendications, dans laquelle figurent, principalement, «une prime de rendement à hauteur de 40 % au lieu de 25 %, en vigueur, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, la baisse du volume horaire, l’ouverture des postes budgétaires, la régularisation des contractuels ainsi que le droit à la formation et à la définition des missions des corps, et ce, afin de faire barrage à une exploitation tous azimuts».
«La suppression de l’article 87 bis de la loi 90-11 et la révision de leur régime indemnitaire ainsi que l’octroi d’une indemnité spéciale, notamment une prime de risque ou une prime de qualification», figurent aussi parmi les revendications.
Par ailleurs, le ministère de l’éducation nationale a invité l’Unpef à un dialogue aujourd’hui afin d’essayer de trouver un terrain d’entente aux préoccupations des travailleurs, lesquels entameront leur grève à partir d’aujourd’hui.
Lynda Louifi