Éducation : lancement jeudi des concertations avec le partenaire social

Éducation : lancement jeudi des concertations avec le partenaire social

ALGER – La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé, mardi à Alger, le lancement jeudi des concertations avec le partenaire social pour examiner les préoccupations socio-professionnelles soulevées récemment par les syndicats du secteur.

Accompagnée du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, Mme Benghabrit qui a inauguré nombre d’établissements scolaires à Alger, a indiqué que ces « concertations permettront l’examen des dossiers soumis par le partenaire social auprès du ministère », affirmant que les portes de son département « sont toujours ouvertes.

Après avoir exprimé son « regret » quant au retrait de quatre (04) syndicats de la charte d’éthique éducative signée en novembre 2015, la ministre a qualifié de « droit constitutionnel » la grève d’une journée annoncée par ces syndicats qu’elle a appelé à œuvrer au « rétablissement de la confiance qui devrait être basée sur la vérité « .

Pour rappel, le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Éducation avait appelé lundi à une grève d’une journée, le 21 janvier, laquelle sera suivie de sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire national.

Mme. Benghabrit avait salué samedi passé la proposition de  l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation (UNPEF) d’organiser une rencontre les 9 et 10 janvier en cours pour examiner les dossiers déposés, réitérant, à ce propos, son engagement au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs sociaux en vue de résoudre les problèmes soulevés à même de préserver la stabilité du secteur.

Les préoccupations de ce collectif consistent essentiellement en « les restrictions à la liberté de l’exercice syndical, outre l’atermoiement des responsables du ministère de tutelle quant à la prise en charge des dossiers et réclamations soulevés, et la réalisation des engagements contenus dans les procès-verbaux signés ». Il s’agit particulièrement « des statuts et des œuvres sociales », a cité le syndicat dans son communiqué.