La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit a déclaré, lundi à Alger, qu’il ne fallait pas diaboliser les établissements privés qui représentent moins de 1% du nombre global des établissements du secteur de l’Education.
« Il ne faut pas diaboliser les établissements privés qui représentent moins de 1 % dans la carte du secteur de l’Education nationale en Algérie et qui constituent un facteur complémentaire de l’acte éducatif », a souligné Mme Benghebrit lors d’une conférence de presse durant laquelle elle a passé en revue le processus de la réforme éducative et les mesures consacrées à la rentrée scolaire.
Ces établissements peuvent contribuer à la résolution de plusieurs problèmes auxquels fait face l’école algérienne, notamment en ce qui concerne la surcharge, a-t-elle indiqué, citant les « bons » résultats que les établissements privés ne cessent d’obtenir d’année en année, particulièrement pour les cycles primaire et moyen.
Elle a, toutefois, déploré le niveau « faible » des résultats de ces écoles privées aux épreuves du baccalauréat. « Il est inconcevable et inadmissible qu’un établissement secondaire privé enregistre un taux de réussite de 0% au baccalauréat », a-t-elle dit.
La ministre a annoncé que son département exigera des écoles privées « des explications » sur les aspects pédagogiques et éducatifs, notamment les résultats obtenus lors des examens officiels.
Une telle démarche s’inscrit dans le cadre des mesures prises pour « réguler et organiser le fonctionnement de ces établissements qui doivent respecter le cahier des charges signé avec la tutelle ».
La responsable a, dans ce cadre, appelé les personnes en charge des établissements privés à mettre en oeuvre le programme national dans les manuels scolaires destinés aux élèves.