Certaines directions de l’éducation viennent d’opter pour des classes mobiles pour faire face au phénomène de la surcharge des classes auquel sont confrontées. Et c’est la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, qui l’a annoncé, dernièrement devant la presse, en révélant que dans certains quartiers l’on recense un nombre important d’élèves par rapport au manque d’établissements scolaires poussant ainsi les directeurs de l’éducation a « recourir à certaines solutions dont les classes mobiles ».
Elle a reconnu que « ce n’est pas cette solution qui réglera le problème mais ces mesures restent exceptionnelles » tout en appelant les parents d’élèves à faire preuve de « compréhension ».
Mme Benghebrit suggère que le problème de la surcharge des classes, qui touchait 3.427 établissements éducatifs sur 18.700 établissements au niveau national, soit traité » en prenant en compte certains facteurs telles « les conditions exceptionnelles que connaissent les établissements scolaires dans certains nouveaux quartiers concernés par les opérations de recasement ».
La ministre a précisé que sur 137.707 classes, 8.847 classes du cycle primaire souffrent de surcharge, soit un taux 9,23% et que 1.023 collèges sur 5220 sont concernés soit un taux de 19,67%. Benghebrit n’a pas, par contre, fourni de chiffres sur ce phénomène au niveau du cycle secondaire « car non disponibles auprès des parties concernées ».

Elle a soutenu qu’à « partir de l’année prochaine nous essayerons d’élaborer un calendrier en collaboration avec les autres secteurs en prenant en considération l’année scolaire qui s’étale de septembre à juin ».