Éducation : après les tablettes, place aux « classes numériques »

Éducation : après les tablettes, place aux « classes numériques »

Le poids du cartable est un problème que le ministère de l’Éducation peine toujours à régler. Il s’agit d’un véritable défi auquel plusieurs ministres ont fait face, sans pour autant avancer d’un iota, en témoignent les appels répétés des parents d’élèves et des syndicats à ce propos.

Le département de Belabed a décidé toutefois de passer à l’action. En effet, un comité ministériel présidé par le ministre de l’Éducation en personne verra le jour. Sa seule mission, alléger le cartable et les épaules des élèves algériens.

Les tablettes pour alléger le poids du cartable

En effet, Abdelaziz Osmani, l’inspecteur central au sein de l’inspection générale du ministère de l’Éducation a fait savoir aujourd’hui que dans le cadre de la décision prise par le président Tebboune « un comité ministériel sera formé, présidé par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, pour trouver des solutions rapides dans ce domaine ».

Plusieurs mesures louables ont été énumérées par le même intervenant. Ce dernier, dans une déclaration accordée à l’APS  est revenu sur la promesse des « tablettes numériques ». Il a notamment indiqué que « la « généralisation progressive des tablettes numériques » est l’une des solutions pour arriver à réduire le poids du cartable ».

Amar Ghanem de son côté, directeur des systèmes d’information au ministère, a indiqué que cette généralisation relève des directives du Président de la République, et que le Ministère a commencé à la mettre en œuvre dès la dernière année scolaire. Une l’école primaire, celle de Abderrahmane Lakhdari à Batna aurait déjà été équipée des moyens numériques, avance le responsable.

Sonatrach pour réaliser des « classes numériques »

Dans le même contexte, Ghanem indique que le ministère, représenté par l’Office national des publications scolaires, a signé une convention avec la Sonatrach pour « équiper 50 classes numériques », et ce, en complément du processus adopté par le ministère pour équiper 60 autres écoles primaires au niveau national.

Ghanem ajoute que « six écoles réparties dans six wilayas ont été dotées de tous les moyens technologiques. Il s’agit  des wilayas de Tissemsilt, Khenchela, Medea, Tizi Ouzou, Naama et Ghardaia, en plus des deux écoles précédemment installées à Batna et à Alger ».

Outre les solutions 2.0, il est attendu à ce que « le comité ministériel commence à discuter des procédures pédagogiques, notamment en ce qui concerne la reconsidération des programmes éducatifs ». Osmani a également affirmé que le manuel scolaire pourrait être divisé en plusieurs chapitres. Un pour chaque trimestre, afin d’alleger le poids du cartable.