Rapprochement n Les syndicats ont insisté, hier, sur la nécessité d’instaurer un climat de dialogue et de confiance entre l’administration et les syndicats.
Le président de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), a ,en effet, souligné, lors des travaux de la 5e conférence de son entité syndicale, l’importance d’une «coopération sérieuse avec les partenaires sociaux pour une prise en charge réelle des préoccupations socioprofessionnelles» des fonctionnaires du secteur.
Sadek Dziri a estimé qu’il est utile d’adopter le projet de la charte d’éthique et de stabilité du système éducatif proposé par le ministère de tutelle aux partenaires sociaux. Il a appelé, par ailleurs, à «relever le défi pour un enseignement de qualité pour garantir une école performante avec une bonne maîtrise des nouvelles technologies, ouverte à la modernisation et fidèle à nos valeurs, nos constantes et notre identité nationale».
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a, de son côté, estimé dans un message adressé aux conférenciers que «le projet de la charte d’éthique et de stabilité du système éducatif constituait le meilleur moyen d’appui au partenariat entre l’administration et le partenaire social pour une prise en charge réelle des préoccupations des travailleurs de l’éducation». La ministre a réaffirmé dans ce cadre que le projet de la charte de l’éthique «sera débattu et enrichi par les différents syndicats pour parvenir à une mouture finale avant la mi-novembre prochain». Mme Benghebrit a rappelé la «place importance» qu’occupe l’Unpef mettant en avant la nécessité de «renforcer la relation entre l’administration et le syndicat en instaurant un climat de confiance et de respect mutuels». La ministre a appelé les syndicats à «respecter les principes de l’action syndicale saine» en poursuivant les efforts consentis dans un cadre de «transparence» pour une prise en charge réelle des préoccupations des fonctionnaires de l’éducation d’autant que les syndicats constituent une «force de proposition pour résoudre les problèmes du secteur». La ministre avait appelé à la veille de la rentrée scolaire, à une concertation avec les syndicats dans la sérénité. Pour cela, elle avait organisé, en août dernier, une réunion avec les dix syndicats pour garantir une rentrée calme et revenir sur l’objectif principal de ladite charte. Il y a quelques jours, les syndicats ont répondu favorablement à l’appel de la ministre pour enfin procéder à la signature de ce fameux document, garant de l’ouverture du dossier lié au statut particulier des enseignantes, principale et ultime revendication de la famille de l’éducation. L’ouverture du statut particulier, a été conditionnée par la signature d’un pacte d’éthique et de stabilité. «Nous ne pouvons pas ouvrir le dossier du statut particulier des enseignants en l’absence de stabilité et de sérénité dans le secteur», avait indiqué la ministre, précisant que «cette stabilité ne sera effective qu’après la signature, par les différentes parties, de la charte d’éthique.
Certes une petite victoire, après la disponibilité des syndicalistes à dialoguer avec la tutelle, mais, toujours est-il nous attend, tous qu’il y ait un impact direct et effectif sur l’amélioration aussi bien sur le plan pédagogique que gestionnaire de l’école qui a été marquée cette année par une rentrée calme pour une première fois.
S. L.