ALGER – La phase finale de la 1ère édition du concours scolaire national « Aqlam Biladi » (Plumes de mon pays), a débuté jeudi à Alger, avec la participation de 120 enfants en lice en matière de lecture et d’écriture créatives dans les trois langues: arabe, tamazight et français.
A l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a donné le coup d’envoi de la manifestation, encadrée par des écrivains et intellectuels algériens, en présence du président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Salah Belaïd et du secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad et de cadres du ministère.
A cet effet, des salles bien équipées ont été assurées aux candidats pour leur permettre de mettre à profit leur talent dans divers domaines. Les résultats de cette phase de la compétition seront annoncés le 1er novembre prochain, lors du Salon international du livre d’Alger (SILA).
Mme Benghabrit a indiqué que la manifestation « Aqlam Biladi » repose sur « deux principes: lecture plaisir et écriture créative », précisant que l’objectif de ce rendez-vous est « d’offrir aux jeunes talents l’opportunité de participer et d’atteindre la phase finale dans l’écriture créative, encadrés en cela par des écrivains algériens ».
Elle a précisé que son département ministériel aspirait à travers l’accompagnement des élèves par les écrivains dans le cadre de l’écriture créative « à réhabiliter le texte littéraire algérien dans les programmes éducatifs et à encourager la lecture récréative », rappelant l’accord conclu entre les ministères de l’Education et de la Culture pour la sélection de « six textes littéraires scolaires dans les trois cycles d’enseignement élaborés durant l’année en cours ».
Pour sa part, le président du CSLA a estimé que l’intérêt accordé à l’écriture aura un « effet positif » dans le manuel scolaire, soulignant la nécessité de prendre en charge ces jeunes talents et de garantir leur accompagnement par des écrivains algériens et éducateurs.
Le responsable a exprimé le souhait que cette manifestation soit « exceptionnelle » et qu’elle permette de découvrir de jeunes plumes littéraires, aussi bien dans la poésie que le roman, citant comme exemple la consécration mondiale d’un enfant algérien de sept ans dans le défi de la lecture arabe.
Le secrétaire général du HCA a salué cette manifestation qui constitue « l’opportunité d’échanger les expériences avec les écrivains algériens ».
Il a insisté à ce propos sur l’importance de découvrir les talents que recèle l’école algérienne, faisant remarquer qu’il y avait un « suivi et un accompagnement de ces élèves doués, notamment à travers ces espaces qui leur permettent d’éclore ».