Éditorial du journal « Le Monde »: l’Algérie dénonce un acharnement

Éditorial du journal « Le Monde »: l’Algérie dénonce un acharnement

L’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed Antar Daoud, a dénoncé la « grande hostilité » envers l’Algérie, qui a été montrée par le journal « Le Monde » dans son éditorial du 5 juin, s’interrogeant sur le véritable contexte de telles attaques à l’approche de chaque date d’élection.

En effet, l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, a adressé une mise au point au journal en question dans laquelle il a écrit ,  » « Dans l’édition parue le 5 juin 2021, datée du dimanche 6-lundi 7 juin, votre journal s’est fendu d’un éditorial empreint d’une hostilité inouïe à l’égard de mon pays, de ses institutions et de ses symboles, grossièrement intitulé : ‘l’Algérie dans l’impasse autoritaire ».

Dans ses déclarations  à l’agence  de presse (APS), Mohamed-Antar Daoud a ajouté, « Le journal Le Monde sert-il les intérêts ambigus des groupes opposés aux relations pacifiques entre l’Algérie et la France ? », s’est-il interrogé l’ambassadeur, soulignant à cet égard que « la question reste sans réponse ».

Dans ce sillage, Mohamed-Antar Daoud a regretté le caractère délibérément outrageux et violent de ce texte, prenant pour cible le Président de la République et l’institution militaire ».

Selon lui, « l’éditorial  interpelle sur les desseins réels d’un tel acharnement qui se renouvelle, sciemment, à l’approche de chaque échéance politique dans mon pays ».

Acharnement qui se renouvelle à l’approche de chaque échéance politique

Dans la même mise au point, Mohamed-Antar Daoud a également écrit au journal,  « Rédigé à partir d’une salle de rédaction parisienne, sans attendre que votre envoyé spécial, qui s’apprête à se rendre en Algérie du 8 au 14 juin, puisse mesurer sur le terrain l’ampleur de l’engouement du peuple algérien notamment sa jeunesse pour cette étape cruciale dans l’édification institutionnelle de l’Algérie nouvelle, l’édito en question évoque, avec une subjectivité déconcertante, ‘un rendez-vous manqué pour la démocratie algérienne’ »,

Antar Daoud a souligné que les « « les expressions subjectives usitées » dans le journal telles que « le régime », « façade civile aux militaires », « réflexes autoritaires » et « répression massive », relèvent des clichés vulgaires, transmis par un nombre de médias sans fin ».

À cet égard, l’ambassadeur a exprimé sa volonté de souligner que « l’Algérie est forte dans ses institutions, au premier rang desquelles l’Armée nationale populaire, qui respecte ses devoirs constitutionnels, et que l’Algérie est engagée sous la houlette du président Abdelmadjid Tebboune dans le processus de renouveau national conformément aux aspirations du mouvement d’origine et est déterminé à mener à bien les réformes qui ont été entreprises, quels que soient les obstacles et les instigateurs.

Il a ajouté que ces réformes « ont été soulignées et expliquées en profondeur lors de l’entretien que le chef de l’Etat a récemment accordé au magazine français Le Point, dans lequel il a fermement réaffirmé les positions cohérentes de l’Algérie sur un certain nombre de questions régionales et internationales, notamment sur la question du Sahara occidental. »

L’ambassadeur a déclaré : « Il semble que l’écho positif généré par cet entretien ait provoqué les réactions de certains partis sur fond de manœuvres visant à discréditer le travail fructueux entamé en Algérie depuis les élections présidentielles du 12 décembre 2019.