Eau : Plus de 320 projets à mettre en service en prévision de la saison estivale 2019

Eau : Plus de 320 projets à mettre en service en prévision de la saison estivale 2019

En prévision de la saison estivale 2019, le ministre des Ressources en Eau, M. Hocine Necib a présidé lundi à Alger, une réunion de travail portant sur l’examen des mesures mises en œuvre afin d’assurer un service public de l’eau continu et de qualité, avec notamment la mise en service de 327 projets.  Ainsi, dans un communiqué de presse, le ministère des Ressources en eau a précisé que ces 327 projets concerneront alors plus de 6 millions d’habitants.

Selon la même source, cette réunion ayant regroupé les Directeurs centraux du ministère et les Directeurs généraux des organismes de gestion du service public de l’eau à savoir, l’Algérienne des eaux (ADE) et la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), la société de distribution d’eau d’Oran (SEOR) et la Société de l’eau et d’assainissement de Constantine (Seaco), s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres organisées périodiquement depuis la fin de la saison estivale précédente.

« L’examen établi augure d’une saison estivale très convenable par rapport aux objectifs fixés à la fin de la saison estivale précédente en matière de service public de l’eau potable, tant sur le plan de la quantité que sur le plan de la qualité », lit-on dans le texte du communiqué.

D’abord, sur le plan de la disponibilité de l’eau, outre les apports considérables enregistrés au niveau des barrages en exploitation et de la recharge des nappes phréatiques à la faveur d’une année pluviométrique satisfaisante, l’évaluation de l’état d’avancement des différents programmes de développement engagés par le secteur à travers le territoire national est « rassurante ».

« En effet, pas moins de 327 projets dont une vingtaine à caractère structurant, tous programmes confondus, seront graduellement mis en service d’ici la saison estivale 2019 et permettront de mobiliser plus de 1,3 millions de m3 supplémentaires par jour, faisant bénéficier plus 6 millions d’habitants d’une meilleure desserte en eau potable », a souligné le département ministériel.

Sur le plan de la qualité, les opérateurs de service public de l’eau potable ont pris les dispositions nécessaires en matière de constitution de stocks suffisants de produits de traitement de l’eau tels que le sulfate d’alumine, l’hypochlorite de calcium, le polymère, le permanganate de potassium, le chlorure ferrique entre autres et l’acquisition d’équipements de laboratoire (Etuves d’évaporation, auto analyseurs, microscopes renversés, adoucisseurs).

Ces opérateurs ont également pris les dispositions nécessaires en matière de nettoyage et désinfection des réservoirs et châteaux d’eau ainsi que le renforcement du contrôle de la qualité de l’eau au niveau des points de prélèvement et de distribution, des réservoirs et châteaux d’eau, en multipliant les fréquences d’analyses, notamment aux points critiques du réseau.

En outre, continue la même source, dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydriques, le ministère des Ressources en eau en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, a engagé un programme triennal 2019-2021 de prise en charge d’environs 6.000 sources sur les plans de l’aménagement, de la gestion et du contrôle de la qualité.

En matière d’organisation, les opérateurs de gestion du service public de l’eau ont été instruits à l’effet de mobiliser tous les moyens d’intervention nécessaires, de renforcer les astreintes pour intervenir efficacement et avec célérité en cas d’incidents, de redéployer les effectifs selon les besoins et de planifier les congés annuels pour disposer d’une présence optimal des responsables et des personnels opérationnels pour assurer la continuité du service public, a encore ajouté la même source.

De même, un programme d’information et de communication spécial saison estivale est élaboré afin de renforcer la relation avec les usagers du service public de l’eau.

Il s’agit notamment d’anticiper sur les perturbations qui pourraient survenir dans l’alimentation en eau potable en utilisant tous les moyens de communications disponibles (presse, radio, tv, affichage, réseaux sociaux et les centres d’appels téléphoniques opérationnels (CATO) etc.).