Dz’ombie, le court-métrage Algérien qui défraie la chronique

Dz’ombie, le court-métrage Algérien qui défraie la chronique

Dz’ombie est un court métrage coécrit et coréalisé par Mourad Aoudia et Akram Slama. C’est l’un des premiers court métrages Algériens réussis qui s’aventurent dans des genres peu traités dans le circuit Cinématographique Algérien. Ce court-métrage, qui jongle admirablement entre l’humour et la science-fiction, mérite amplement la reconnaissance du public.

Malgré un placement de produit parfois un petit peu envahissant, le court métrage des deux jeunes humoristes Aoudia Mourad et Slama Akram, avait pu séduire la quasi-totalité de ceux qui l’ont vu, comme en témoignent les commentaires sur le film qui a été largement partagé hier sur Facebook. Il défraie

Dz’ombie, un walking dead DZ

Le film souligne étrangement tout le paradoxe de la réaction des Algériens au contexte sanitaire que traverse le pays depuis presque une année. En effet, Si une ambiance de fin du monde règne en maitre absolu sur le film, grâce à des décors et un effet de lumières bien obscurs, l’humour reste présent depuis les premières secondes.

Les codes de cinéma de l’épouvante sont plutôt bien respectés par les deux jeunes réalisateurs. Ces derniers, qui ont également jouer les deux rôles principaux du court métrage, entrainent le spectateur dans une aventure à la fois drôle et cauchemardesque, durant laquelle s’ensuivent des moments de fous rire et des instants d’angoisse et de suspens.

Le film raconte le périple de deux jeunes hommes dans un décor apocalyptique. Le monde serait le théâtre de plusieurs morts-vivants qui ne déambulent que dans le but de se nourrir de chair humaine bien fraiche.

Après un accident de voiture bien cocasse, nos jeunes héros vont tomber sur un demi mort-vivant. Un « Zombie noss-tyab », c’est ainsi que l’un des deux acteurs l’avait qualifié dans le film.

Le zombie, qui est à la recherche de sa femme, va entrainer les deux héros du film dans une aventure teintée d’humour et d’inventivité. Le scenario va en outre se pencher sur plusieurs sujets sensibles de la société Algérienne, qu’il a également traité avec humour et franchise.

Le court- métrage de science-fiction Algérien va également voir la participation du célébre Mnanauk, qui va surgir quand on s’y attend le moins, pour inscrire dans la postérité une scène qui est désormais culte sur les réseaux sociaux.