Durant seulement une demi-décennie, L’Algérie a enregistré plus de 200 000 accidents de la route

Durant seulement une demi-décennie, L’Algérie a enregistré plus de 200 000 accidents de la route
durant-seulement-une-demi-decennie-lalgerie-a-enregistre-plus-de-200-000-accidents-de-la-route.jpg

Le nombre d’accidents enregistré, durant la période étalée de 2009 à 2013, soit en l’espace de cinq années seulement, s’élève à 200 887 avec leur lourd bilan de 322 498 blessés et 21 852 décès, a indiqué le Conseil National des Assurances (CNA).

Cette situation, permet de relever, cependant, que 2010 et 2013 se distinguent des autres années puisque représentant les extrêmes de la période considérée où, il a été enregistré le plus faible et plus fort nombre d’accidents, de blessés et de décès. Ce sont ces deux années de référence qui montrent que le phénomène des accidents de la route, même s’il a connu une baisse en 2010 par rapport à 2009, n’a pas tardé à reprendre la courbe ascendante, a expliqué le CNA , dans son récent bulletin.

Selon la même source, l’année 2010, a enregistré le plus faible nombre d’accidents, blessés et de décès, avec 32 873 cas d’accidents, 52 435 blessées et 3 660 personnes décédées. Une situation due essentiellement à un contrôle et une rigueur plus stricts. Cependant, le nombre des accidents de la route a vite repris son ascension avec la montée en puissance des chiffres relatifs aux accidents et leurs conséquences désastreuses. D’ailleurs, l’année 2013 a enregistré le plus grand nombre d’accidents, de blessés et de décès, atteignant,respectivement, la barre de 42 846 accidents, 4 540 personnes décédées et 69 582 personnes blessées.

« Ce phénomène est inscrit comme étant une véritable calamité nationale au vu de l’ampleur des dégâts occasionnés au centre desquels l’homme est malheureusement à la fois l’acteur principal et la victime toute désignée » a souligné le CNA. En ajourant qu’il s’agit d’une catastrophe à préjudices, incommensurables qui s’ajoutent à ceux dûs aux diverses autres calamités, notamment celles d’origine naturelle pour s’imposer, à son tour, comme une préoccupation majeure que les pouvoirs publics comptent atténuer et tentent d’amortir par des programmes d’intervention appropriés ainsi que par des actions de prévention nécessaire.

Nassima Benarab