15,8 milliards de barils produits depuis 1956
L’Algérie a pompé 15,8 milliards de barils pétrole depuis qu’elle a commencé l’exploitation commerciale de ce produit énergétique en 1956, selon des données de l’organisation des pays exportateurs arabes de pétrole. L’Algérie, qui détient 1,5% des réserves mondiales, ambitionne de produire, à moyen terme, 1,7 million de barils par jour contre une capacité de 1,4 million de barils actuellement. En 35 ans (1971-2005), la production algérienne a enregistré une hausse de production de près de 319%. Suite à une polémique sur la durée de vie des réserves algériennes pétrolières, le ministre de tutelle, Chakib Khelil, avait tenu à rassurer en affirmant que l’Algérie dispose de «bonnes réserves et personne ne peut dire, aujourd’hui, combien il reste, car nous n’avons pas encore découvert toutes nos réserves». Des experts avaient estimé que l’Algérie n’aura plus de pétrole à l’horizon 2025. Les réserves formelles recensées sont aux alentours de 38 milliards de barils, soit le même volume qu’en 1971, selon le ministre qui a précisé qu’à l’époque «on disait que l’Algérie n’en aurait plus que pour 20 ans de production de pétrole». Les réserves actuelles représentent l’équivalent de 72 ans de production. Elles peuvent donc encore tenir jusqu’en 2080. L’Algérie est à la 15ème position en termes de réserves de pétrole et couvre 20% des importations de gaz de l’Europe. De nombreuses entreprises étrangères sont présentes en Algérie dans le secteur de l’énergie dont les plus prestigieuses sont BP, Amerada Hess, Statoil, Andarko Petroleum Corp, Repsol, Total et Gazprom. La moitié du domaine minier algérien, d’une superficie de plus de 1,75 million de km², est encore inexplorée et le nombre de puits forés par 10.000 km² est de 9 alors que la moyenne mondiale est de 100 puits pour 10.000 m2. Selon certaines sources, le pétrole algérien est l’un des plus chers au monde en raison de sa qualité. Il est, en effet, léger et sa teneur en souffre est très réduite. Communément appelé Sahara Blend, il est coté à la City, la Bourse de Londres avec pour référence le Brent, le baril de la mer du Nord. Selon le ministère de l’Energie et des Mines, la consommation nationale d’énergie est passée de 6,0 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 1970 à environ 37,0 millions de TEP. En termes unitaires, elle est passée de 0,3 TEP/habitant en 1970 à quelque 1,1 TEP/habitant en 2007, soit près d’un quadruplement en moins de 40 ans. Il y est également souligné que des exercices de prospective portant sur des simulations de revenus d’exportation d’hydrocarbures sur le très long terme montrent que l’Algérie dispose suffisamment de pétrole et de gaz pour réaliser des recettes de 55 milliards de dollars/an, jusqu’en 2040 en supposant que les prix restent au niveau actuel.