Du nouveau dans l’affaire de Said Boutelika

Du nouveau dans l’affaire de Said Boutelika

Du nouveau dans l’affaire de Said Bouteflika, frère cadet de l’​ancien président Abdelaziz Bouteflika, poursuivi pour des affaires de corruption.

Ce mardi, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté la demande de remise en liberté provisoire de Said Bouteflika, introduite par ses avocats.

Acquitté dans l’affaire du « complot contre l’Etat » par le tribunal militaire de Blida, Saïd Bouteflika est poursuivi en civil dans deux affaires de corruption, dont le financement de la campagne du 5e mandat de son frère Abdelaziz.

Incarcéré à la prison d’El-Harrach (dans la banlieue Est d’Alger), Said Bouteflika est accusé de financement occulte de partis politiques, blanchiment d’argent et bénéfice de biens issus d’infraction criminelle.

Les révélations de Said Bouteflika sur Haddad

Lors de son audition le 12 avril dernier par le juge du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), Said Bouteflika n’a pas hésité à rejeter les accusations sur son ancien bras droit, Ali Haddad.

Questionné sur l’affaire de chaine de télévision du 5e mandat, qui devait être lancée sous le nom de El Istimririya TV, Said Bouteflika a rejeté toutes les accusations sur Ali Haddad.

« Je ne connaissais pas le nom de la chaine, c’est Ali Haddad qui m’en a parlé (…) Je ne comprends pas pourquoi je suis sous mandat de dépôt dans une affaire dans laquelle je n’ai rien à voir », a-t-il déclaré, selon son avocat Me Khaled Bourayou.