Du nouveau dans l’affaire de Saïd Bouteflika, Louh et Haddad

Du nouveau dans l’affaire de Saïd Bouteflika, Louh et Haddad

La chambre d’accusation prête la Cour suprême a rejeté la demande de requalification présentée par l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, Said Bouteflika et Ali Haddad. Ils sont poursuivis pour une affaire considérée comme un “crime”, et seront donc jugés par le tribunal pénal, l’affaire a été programmée pour la prochaine session criminelle.

Selon des sources citées par le quotidien El-Chorouk, la décision de rejet de l’appel qu’on fait les accusés pour la « requalification des faits » a été émise au niveau de la chambre d’accusation près la Cour Suprême. Le dossier a d’ailleurs été transféré du Conseil supérieur de la magistrature à la Cour pénale.

L’affaire est programmée pour la prochaine session criminelle ou les accusés seront présentés avec 15 autres accusés et 36 témoins. Des accusés et des témoins avec des noms qui reviennent souvent d’hommes d’affaires, mais aussi de ministres.

Louh et Haddad plongés dans de grosses affaires de corruption

L’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh est en jugement pour plusieurs affaires de corruptions. Il a été impliqué dans de grosses affaires de fraudes et de corruption de dossiers judiciaires. Il aurait fait pression sur plusieurs juges afin de modifier ou de faire étouffer certaines affaires qui concernent des hommes d’affaires. L’ancien ministre de la Justice est donc jugé pour abus de pouvoir et entrave au bon fonctionnement des procédures judiciaires.

Quant à l’ex-homme d’affaires Ali Haddad, il est aussi impliqué et accusé dans énormément de dossiers de corruption. Les plus grosses affaires concernent sa société “ETRHB” avec laquelle il aurait obtenu près de 124 marchés publics illégalement et 452 prêts bancaires. Ali Haddad est donc accusé et poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation dont ” l’abus de fonction et de pouvoir “, ” la falsification de documents” mais aussi dans des affaires de blanchiment d’argent.